1. Angoisses et consolation


    Datte: 01/07/2017, Catégories: f, fh, fagée, inconnu, grosseins, bizarre, bain, amour, cérébral, revede, Masturbation nopéné, initiatiq,

    ... yeux fermés, son visage est immobile, détendu même. Au-delà du masque de vieillesse, j’y vois fugitivement la beauté dont il devait être empreint au temps de sa jeunesse. Il me semble même y distinguer quelque ressemblance avec le visage de Marine, juste avant la jouissance. Cela suffit à me libérer complètement de mes appréhensions. Un agréable sentiment commence à monter dans mon cœur. Pas de pitié, juste de compréhension, comme si je pouvais partager la souffrance de cette femme, condamnée à inspirer le dégoût par son apparence, alors qu’au fond d’elle tout la porte encore à s’offrir et à jouir d’un corps qui n’a rien perdu de sa sensualité. Lentement, j’avance ma main à hauteur de son ventre. Après une dernière hésitation, je la pose sur elle, enfermant la sangsue entre mon pouce et mon index. La bête abandonne la place et tombe au sol, gorgée de sang. J’en profite pour la lancer loin de nous. La femme prend alors doucement ma main et la glisse entre ses cuisses en soupirant d’aise. Je la laisse faire. — Ferme les yeux si mon désir te choque, et pense aux jeunes que tu as caressées ces derniers temps. Je n’en ai plus pour longtemps, murmure-t-elle le souffle rauque.— Non, je veux être près de vous maintenant, je veux vous voir jouir. D’ailleurs je n’ai plus aucun souvenir de mes conquêtes passées, dis-je sans savoir pourquoi je m’ouvre de la sorte à cette inconnue— C’est bien dommage que je devienne ainsi le premier de tes nouveaux souvenirs érotiques, sacrée Marine ! ...
    ... Elle ne me laisse pas le temps de réaliser ce que je viens d’entendre. Serrant mes doigts de plus en plus fort, elle accélère le rythme de ses caresses, jusqu’à arriver enfin à faire exploser son orgasme. Elle s’abandonne dans un long râle, le ventre parcouru de convulsions, le dos arqué, les cuisses serrées contre ma main. Après quelques minutes où elle semble se délecter d’imperceptibles frémissements intimes, la femme ouvre à nouveau les yeux, et, découvrant ma réaction instinctive face à ce qu’elle vient de faire, pose sa main sur la bosse qui s’est formée entre mes jambes. Je la laisse prendre la mesure de ce qu’elle a provoqué en moi, puis je me soustrais à cet attouchement en remettant sa main le long de sa hanche. — Tu as raison, soupire-t-elle, c’est pour Marine, seulement pour Marine.— Vous la connaissez, elle vous a dit quelque chose pour moi ? Sans me répondre, elle se lève et se dirige vers un buisson où elle avait déposé ses habits. Après avoir délicatement détaché la dernière sangsue de son sein, elle cache sa nudité dans une longue robe de couleur vive. D’un geste émouvant de féminité, elle défait sa queue de cheval et libère sa chevelure grise qui tombe sur ses épaules. Un joli sourire orne son visage fatigué lorsqu’elle se retourne, et vient déposer la bête rassasiée dans le creux de ma main. Étrange cadeau d’adieu…. — Merci pour tout, je vais passer une bonne journée grâce à toi ! Et si ça doit être ma dernière, j’arriverai au paradis les cuisses tremblantes ...
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