1. Évaluations à chaud


    Datte: 22/11/2017, Catégories: fff, fagée, jeunes, profélève, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, nopéné, lettre,

    ... hôtesse. C’est l’obliger à choisir entre trois visions impudiques. Elle ne se trouble pas, cette fois. Notre vieille amie se dessale… Tu l’interroges d’un air innocent : — Marie-Blanche, très chère, il faut absolument nous dire quel est le secret de ce délicieux consommé. Quelle en est donc la base ? Je n’ai pas pu reconnaître le légume qui lui donne ce goût si subtil et cette onctuosité délicate.— Oh, si je vous le disais, vous ne me croiriez pas.— Mais si. Dites-le donc.— L’ortie, ma chère Aline ! Oui, l’ortie. C’est une recette que Sandrine tient de sa grand-mère.— Vraiment ? Mais je n’en ai jamais vu sur les marchés. Où donc les trouvez-vous ?— Oh, il y en a des pièces entières le long du ruisseau qui borde le parc ! Il suffit de choisir les plus hautes, avec de belles feuilles, et de les cueillir… C’est Sandrine qui s’en charge.— Bien équipée, alors, dis-je en riant, sinon gare aux brûlures ! Enfin, il est quand même facile de les apaiser…— Ah, je vois que vous connaissez le remède, s’amuse Marie-Blanche.— Et vous dites qu’il y en a beaucoup… reprends-tu, songeuse.— Énormément ; c’est une véritable engeance, ça pousse comme du chiendent. Difficile de s’en débarrasser, même en cueillant dix fois par jour.— Je crois que nous allons pouvoir vous aider, chère Marie-Blanche, décides-tu soudain. Vous venez de me donner une idée. Le dîner se poursuit dans une paisible bonne humeur. La qualité des mets et du vin y contribue pour une bonne part. La conversation dérive ...
    ... rapidement sur les questions personnelles et, l’alcool aidant, les sujets se font plus intimes. Nous apprenons certains détails particuliers de la vie de Marie-Blanche, elle en apprend sur nous et sur nos relations. Le bourdonnement continu des voix préserve la confidentialité de ces échanges malgré les va-et-vient incessants autour du buffet. Au dessert, je cède à mon envie d’intercéder en faveur de Déborah. — Aline, s’il te plaît, tu ne voudrais pas autoriser Déborah à s’asseoir à une table, comme les autres ? Elle est toute seule sur son tabouret depuis si longtemps. La pauvre, on dirait une accusée sur la sellette !— Mais c’est le cas, ma chérie, me réponds-tu narquoise. Je veux bien te faire plaisir, mais toutes les places sont occupées, regarde. Où veux-tu qu’elle se mette ? C’est vrai. On dirait que toutes ses collègues veulent éviter celle que tu as punie, pour de bonnes raisons, je n’en doute pas. Sauf que sa solitude et sa résignation stoïque me font de la peine. Mon air désolé t’incite à faire un effort de mansuétude. — Il n’y aurait qu’une possibilité, mais, Marie-Blanche, êtes-vous d’accord pour que Déborah vienne avec nous ?— Mais oui, nous pouvons nous serrer un peu par amitié pour Chantal, acquiesce-t-elle gentiment, et puis nous sommes en dehors du temps pédagogique, n’est-ce pas ?— Vous êtes trop bonne, souris-tu. Déborah, venez prendre votre dessert avec nous. Je vous y autorise, mais vous pouvez remercier Chantal et madame C** de leur bienveillance.— Venez, venez, ...