1. Histoire des libertines (18) : Agnès Sorel, la Dame de beauté.


    Datte: 01/07/2017, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... le lit du roi. Charles VII, courroucé par tant d’impertinence, chasse son fils de la cour et l’envoie gouverner le Dauphiné. UNE TETE, PAS SEULEMENT UN CORPS Le roi devient au cours des premiers mois, très fier de sa conquête, il va " braver tous les interdits ", il " reprend du poil de la bête ", c'est à dire du courage. Le roi est heureux, et ce sont certainement les plus beaux moments de sa vie. Sa dévotion envers la belle devient publique. Elle est belle mais elle a quelque chose de plus, pour Minois, elle est " douceur et tendresse ", mais aussi " culture et modestie ". Les mots sont importants. Elle a un cerveau et quel cerveau, ce n'est pas seulement une belle dame, sans cervelle, juste très bonne au lit. Non elle est cultivée et bénéficie d'une personnalité très attachante. Oliver de La Marche écrit " elle possède un langage honnête, et bien poli qui était en elle ", elle a une culture qui la met largement au-dessus des " autres filles de la cour et de son âge ". Mais elle reste toujours à sa place, elle n'en rajoute pas, en tout cas en public. On peut même penser que, vis à vis de la reine Marie, elle a un peu de remord, à la fois d'être si belle et d'avoir ouvert le cœur du roi. C'est Agnès Sorel qui va pousser Charles VII à achever la reconquête du royaume, en reprenant la Guyenne et la Normandie aux Anglais Intelligente et bien entourée, la favorite a une main de fer dans un gant de velours. Car il ne faut pas croire, Agnès a toujours un avis et surtout un avis ...
    ... politique. Le roi l’intéresse aux affaires du royaume et l’invite même durant ses conseils. Très vite, elle assoit son pouvoir moral et politique sur le roi de France. Agnès bat des cils et lui impose ses alliés comme conseillers. LA PUTAIN DU ROI Très intelligente, Agnès Sorel cherche à se construire une place à la cour en se créant autour d'elle un réseau d'amis. C'est également une intrigante qui sait user de son influence sur le roi pour obtenir, pour ses amis, des charges importantes à la cour. À la cour, on accuse Agnès Sorel de dilapider l’argent du royaume vu tout ce qu’elle se procure et de s’habiller de façon aguichante. D’ailleurs, à Paris, on la surnomme la putain du roi. Pour Agnès Sorel, ce qui choque, ce n'est pas non plus le sort de la Reine, mais c'est surtout que cette favorite devient un personnage officiel, c'est une souveraine sans le titre. Et c'est le début dans notre Histoire de France, des grandes favorites comme Mme de Pompadour, Mme de Maintenon, Diane de Poitiers….. Agnès Sorel n'est pas populaire, Chastelain écrit: « Cent milles murmures s'élevaient contre elle et non moins contre le roi » Entre la Pucelle qui fait la guerre et la Dame de Beauté qui fait l'amour, les moralisateurs et les censeurs préfèrent la première. Elle apporte à la cour une gaîté, mais aussi une mode jugée durement par la partie la plus austère de l'entourage du roi. Elle a des tenues dites " indécentes ", avec des robes comportant de larges décolletés qui dévoilent ses seins. ...
«1...3456»