Histoire des libertines (18) : Agnès Sorel, la Dame de beauté.
Datte: 01/07/2017,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... référence à la grande intelligence de la maîtresse de Charles VII. Au-delà, je retrouve dans cette pionnière l’exhibitionnisme et la provocation qui me caractérisent également. Comme Agnès, j’aime porter des décolletés vertigineux, indécents, qui cachent à peine mes seins. Comme Agnès, je pense qu’il est dommage de cacher ce qui plait tant aux hommes. Philippe a toujours insisté pour que je montre le plus possible, ou cache le moins possible, mes seins. C’est un des critères qui lui faisait choisir mes robes les plus indécentes, en particulier le jour de notre premier mariage, où depuis l’officier d’état-civil jusqu’aux invités, chacun put à sa guise « se rincer l’œil ». Il en est de même dans le choix des chemisiers, qui doivent être le plus échancré possible, et pourquoi pas translucides et, naturellement sans soutien-gorge. Philippe a su, dès le début, à quel point mes seins étaient une zone érogène, quand je suis consciente de l’effet qu’ils font sur les hommes. C’est d’ailleurs à partir de ce « point faible » que Rachid, dûment averti, m’a possédée dans l’ascenseur de notre ...
... immeuble, alors qu’il était pour moi un inconnu, puis fait de moi tout ce qu’il voulait. C’est aussi pour cela que j’aime les plages nudistes ou au moins celles où je peux être « topless ». Et pourtant, dans ce domaine de l’exhibition, je ne suis jamais allée aussi loin qu’Agnès Sorel. Ce qui était permis à la Cour de Charles VII ne serait pas admis aujourd’hui ! Agnès, en son temps, a créé une mode et une manière d’être. Porter des robes qui mettent le corps en valeur, qui choquent, qui suscitent la jalousie et l’envie, est une chose qui me plait énormément. Agnès a aussi inventé, ou plutôt remis aux goûts du jour les soins du corps, un art que pratiquait déjà ma chère reine Cléopâtre. Moi aussi j’aime prendre soin de mon corps, afin qu’il ne porte pas le poids des maternités et suscite toujours le désir. Héritière des hétaïres, j’aime comme Agnès que mes lèvres soient bien rouges, car ainsi les hommes peuvent imaginer mes talents de fellatrice. Pour toutes ces raisons j’ai aimé raconté le destin d’Agnès Sorel et sa réputation. Je suis une lointaine héritière de cette « ribaude » !