1. Ursula, coach très perso (1)


    Datte: 25/11/2017, Catégories: fh, ffh, fplusag, frousses, médical, complexe, bizarre, amour, revede, Oral pénétratio, init, journal, humour,

    ... jovialité, elle précise que ce traitement sera un peu long et que, durant tout ce temps, elle va m’accompagner « personnellement ». Je reste bête. Mes yeux écarquillés, je la regarde fixement. Mais qu’entend-t-elle par « accompagner » ? Devançant la question qui me brûle les lèvres, elle enchaîne : cette guérison se fera par étapes, par paliers et elle sera, tout au long du traitement, à mes côtés, y compris – et elle insiste sur le caractère obligatoire de la chose, avec un ton grave et doctoral – y compris durant les moments d’intimité avec mes partenaires. C’est là une nouvelle forme de coaching : le coaching sexuel. Je reste coi. Interloqué. Scotché. Abasourdi. Comment ? Elle va tenir la chandelle ? Elle veut assister à mes galipettes ? Et pourquoi pas me la tenir pendant que je tente de l’introduire rapidement, avant qu’elle ne devienne flasque, dans le sexe d’une copine qui attend avec impatience, les jambes écartées, de monter au septième ciel ! Eh bien, oui ! C’est bien de tout cela dont elle parle. Hormis que, pour elle, mon sexe ne sera plus jamais flasque au bon moment. Et voilà comment, durant deux ans, je me suis fait coacher par Ursula, jusque dans mes moments de très grande intimité. Oh ! Cela n’a pas toujours été ni simple ni facile. Pour moi comme pour mes partenaires. Imaginez-vous, lorsque vous arrivez - enfin - à « lever une gisquette », devoir lui expliquer que votre coach va vous accompagner dans la chambre pour vous aider à lui faire l’amour ! Bonjour ...
    ... l’ambiance ! Généralement, elle jette un regard suspicieux vers cette magnifique femme rousse, que vous lui désignez du menton, qui la dépasse de deux têtes et de trois tours de poitrine et qui a, sur votre « brève rencontre », un regard plus acéré qu’un couteau suisse. Alors là, votre « brève rencontre » se demande si vous n’êtes pas en train de lui tendre un de ces pièges terribles, imaginé par un couple échangiste, aux mœurs bizarres et plus que douteuses, en mal de scénario pervers. Et rares sont les jeunes femmes, ces « brèves rencontres », qui acceptent de rentrer dans votre jeu, enfin celui d’Ursula. Souvent, elles vous plantent là. Elles se lèvent de table, furibardes, en vous jetant un regard de mépris, quand elles ne font pas un scandale, comme celle qui a hurlé « Et ta mère, tu veux pas aussi qu’elle participe à notre séance de jambes en l’air, ta mère ? Ta mère, elle ne veut pas aussi la tenir et me l’introduire ? » ; tandis que je fixais avec une attention toute particulière le sol du café parisien dans lequel nous étions, à la recherche d’un trou de souris pour aller m’y réfugier. Et tout est à recommencer. Bien sûr, Ursula était consternée par mes déboires et les premiers échecs de mes rencontres. Mais ce qui la navrait le plus, elle me l’a avoué bien après, c’est l’attitude de ses congénères. Toutefois, elle m’a toujours encouragé à persévérer, pratiquant conseils sur conseils, tenant un discours rassurant et réconfortant. Evidement, au bout de quelques-uns de ...
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