1. Ursula, coach très perso (1)


    Datte: 25/11/2017, Catégories: fh, ffh, fplusag, frousses, médical, complexe, bizarre, amour, revede, Oral pénétratio, init, journal, humour,

    ... ces rendez-vous, j’ai bien essayé de lui proposer de remplacer directement mes tentatives de rencontres elle-même. Et là, je me suis heurté à un regard qui aurait gelé sur place le moindre iceberg dérivant tout droit vers le Titanic et l’aurait alors empêché de couler à pic. Elle m’a fait comprendre qu’il ne pouvait être question qu’elle s’implique de la sorte, qu’elle était ma thérapeute, qu’elle était là pour me guider, me conseiller, m’écouter mais certainement pas pour jouer la substitution. Bref, là aussi, pour moi un échec. Et quel échec ! Pensez donc, c’est qu’Ursula hantait mes nuits ! Cela s’était fait, petit à petit. Insidieusement. Au début, je n’y ai pas pris garde. Puis de plus en plus souvent, le matin, à mon réveil, mes érections matinales étaient – choses extraordinaires – de plus en plus répétitives, longues et douloureuses. Et presque pour la première fois de ma vie, ma main m’aidait à soulager cette douloureuse tension. Au début, de façon mécanique, automatique. Puis, au fur et à mesure, l’image récurrente d’Ursula est venue s’imprégner dans mon esprit, s’imposant à moi, obsessionnelle, envahissante. Alors, il m’a bien fallu me faire une raison. J’étais tombé amoureux de mon coach. C’est que je lui avais ouvert mon cœur et mon esprit, je lui avais confié mes fantasmes, mes rêves et surtout, je lui avais franchement parlé de mes problèmes sexuels. Elle me connaissait par cœur. Elle pouvait anticiper mes réactions, prévenir mes jugements, annoncer mes ...
    ... comportements. Tous les jours, durant une, deux, trois ou quatre heures nous étions ensemble. Souvent assis l’un à côté de l’autre. Je parlais. Elle écoutait. Mes yeux, mon oreille, mon esprit s’étaient plus qu’habitués à elle, à sa présence discrète mais prégnante, obsédante. Si j’étais avec une « brève rencontre », mes yeux ne cessaient d’aller de ma « brève rencontre » à la table d’à côté où, par discrétion, Ursula s’installait. Je guettais souvent ses regards et ses mimiques d’encouragements. J’attendais d’elle des signes d’approbations, ou je surveillais le plissement de ses sourcils qui interrompaient une tergiversation et je redoutais son petit geste, qui devait m’inciter à conclure. Bref, j’étais devenu dépendant. Sous l’emprise d’Ursula. Alors pas étonnant que mes pensées érotiques se soient naturellement dirigées vers elle. En plus c’était véritablement une belle femme. Quand nous marchions dans la rue, pour aller à un rendez-vous, même si nous n’étions pas accrochés l’un à l’autre, sa promiscuité me rendait fier, me faisait gagner quelques centimètres en hauteur et bomber le torse. Sur son passage, le regard de nombreux hommes la suivait pour admirer sa poitrine puis se détournait sur la tombée de ses reins. Il me semblait alors que j’entrais dans la classe des « Don Juan », des « tombeurs », des « heureux chanceux ». Cette gent masculine restreinte, enviée par les autres pour la Beauté qu’ils ont su attirer à eux. Et les regards qui glissaient sur Ursula et sa magnifique ...
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