Ursula, coach très perso (1)
Datte: 25/11/2017,
Catégories:
fh,
ffh,
fplusag,
frousses,
médical,
complexe,
bizarre,
amour,
revede,
Oral
pénétratio,
init,
journal,
humour,
... plastique rejaillissaient sur moi, me hissant à un niveau que je n’avais alors jamais espéré ni même rêvé. Durant les premiers temps de cette rencontre - j’allais utiliser le terme d’aventure - la présence de cette belle femme à mes côtés, m’a aidé à (re)prendre confiance en moi. Même si je savais qu’elle était inaccessible et que je ne pourrais jamais la toucher ni l’embrasser ni la posséder. Mais marcher seulement à ses côtés m’a largement aidé. En plus, j’avais ce sentiment étrange de l’homme tranquille et sûr de lui, qui est capable de marcher à deux doigts de « sa » femme ou de « sa » conquête, sans avoir à marquer son instinct légendaire de propriétaire en lui tenant la main, le bras ou en lui enserrant la taille. Je découvrais là une façon d’afficher une certaine nonchalance vis-à-vis d’une femme qui m’accompagnait partout, affichant cet indicible esprit de conquérant tellement certain de son emprise qu’il n’est pas obligé d’imposer sa main de fer pour claironner au monde entier sa victoire ! Ah, quel magnifique sentiment ! Surtout qu’Ursula, par jeu ou par métier, ne cessait de me « couver » du regard. Elle avait pour moi, rien que pour moi, des yeux doux, attentifs, encourageants, attentionnés. Au bout de quelques mois de ce coaching, son regard, lorsqu’il croisait le mien, était même devenu complice. Et là, j’avoue humblement, que j’étais aux anges. Mais quel homme ne l’aurait pas été ! Même si de temps en temps il me fallait me pincer pour me rappeler à la ...
... réalité des choses. Elle était mon coach, mon mentor, mon initiatrice à distance, mon thérapeute. Oui ! À moi, rien qu’à moi. Bien entendu, au début de cette thérapie, j’évitais aussi soigneusement d’aller traîner dans mes coins préférés, ceux que je fréquentais habituellement. Surtout en compagnie d’Ursula. J’évitais aussi, autant que possible, les rencontres avec mes copains, mes amis, mes connaissances. Mais vous savez comment est la vie… Vous avez beau habiter Paris, vous persuader qu’au milieu de cette foule vous êtes certain de passer dans l’anonymat le plus complet, eh bien non ! Raté : Paris prend souvent la dimension d’un hameau de province. Un soir, j’ai été surpris par ma bande de copains en goguette qui m’ont trouvé attablé dans un bistrot, pourtant loin de nos lieux de prédilection, alors que j’étais en pleine confidence avec Ursula, après un nouvel échec avec une « brève rencontre ». Ah ! Sa présence à ma table n’est pas passée inaperçue. D’abord, par discrétion, quelques-uns ont galamment évité notre recoin, nous laissant en paix. D’ailleurs, je n’avais envie de voir personne à l’instant où ils se sont engouffrés dans la petite salle du bistrot. Et leur soudaine intrusion m’a fait me ratatiner sur la banquette, tandis qu’Ursula, guidée par son instinct de femme, tournait la tête vers la porte d’entrée, en suivant mon regard effaré, se demandant quel diable venait d’entrer dans la salle et pouvait bien m’effrayer ainsi. Evidemment, son regard, son port de tête, sa ...