1. Ursula, coach très perso (1)


    Datte: 25/11/2017, Catégories: fh, ffh, fplusag, frousses, médical, complexe, bizarre, amour, revede, Oral pénétratio, init, journal, humour,

    ... crinière rousse, sa stature ont immédiatement attiré l’œil des nouveaux arrivants. Puis, l’alcool aidant, l’agitation a gagné leur table. Ils ne cessaient de se pousser du coude en jetant des regards longs et appuyés dans notre direction. Finalement l’un d’entre eux, plus curieux que les autres, s’est approché pour nous inviter à les rejoindre. Mais le froid accueil que je lui ai alors réservé l’a fait un peu reculer. Je me suis juste contenté de lui présenter, vaguement, sèchement et rapidement « Ursula !». Après cela, elle a passé un long, très long moment, à me sermonner. M’expliquant qu’il ne fallait pas avoir honte d’être coaché en matière sexuelle et que beaucoup d’hommes, sous des airs de « machos » et de « tombeurs », cachaient une véritable misère sexuelle, si misérable que même un Victor Hugo ou un Émile Zola n’aurait pas pu la retranscrire dans un de leurs romans, tellement elle dépassait l’entendement ! Elle m’a aussi incité à leur parler de ma thérapie… Ah ! La bougresse. Déjà qu’il n’était pas évident pour moi de m’avouer que je me faisais suivre pour soigner les bobos à mon Eros, voilà qu’elle exigeait aussi que j’aille le claironner sur les toits… Mais le leur avouer, c’était comme mettre une estampille infâmante sur mon bras, un tatouage indélébile, aussi terrible que si j’avais eu une maladie sexuellement transmissible. Bref, je ne me voyais nullement aller à leur table et leur présenter Ursula comme mon coach sexuel et expliquer le pourquoi du comment. ...
    ... Pourtant c’est bien ce qu’elle voulait que je fasse. Mais je n’ai pas pu. Le lendemain, au bureau, les sous-entendus, mais aussi une certaine admiration, pointaient dans toutes les conversations, à chaque rencontre matinale. C’est à ce moment-là que j’ai véritablement pris conscience de la place particulière qu’occupait Ursula dans ma vie nouvelle et, surtout, de l’intérêt qu’un homme pouvait avoir, aux yeux de sa bande de copains, à « sortir » avec une belle femme, même si elle était plus âgée que lui. Concupiscence, envie et un peu de jalousie : tels étaient les sentiments que je pouvais lire dans leurs yeux. Et je ne pouvais plus leur avouer quoique se soit. Bien au contraire, j’en ai rajouté une belle couche, car tous étaient friands de détails intimes. Et là, il m’a bien fallu broder, inventer, imaginer, alimenter cette conversation piquante de mes fantasmes. C’est certain, ils restèrent médusés. Comme deux ronds de flans. Ils ne m’imaginaient pas sous ce jour. Bien que me sachant célibataire, ils ne m’avaient jamais vu aux bras d’une conquête. Dans toutes les conversations qui touchaient au sexe, j’avais toujours su éviter soit de répondre soit même de participer. Et j’en soupçonnais plus d’un de m’avoir classé implicitement dans la catégorie des impuissants ou dans celle des homos. Voilà pourquoi ils avaient tous été surpris de m’avoir débusqué, attablé en face d’une belle rousse, mature mais belle. Alors une autre chose incroyable m’est arrivé. Du simple rang de copain, ...
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