La cave
Datte: 27/11/2017,
Catégories:
fh,
inconnu,
parking,
volupté,
Oral
nopéné,
... Un voisin, répond-il. Et vous ?— Une voisine.— Bon, on y va ?— Oui, on y va. De quel côté est la sortie ?— On repart d’où vous venez et on prend la première à droite.— Vous êtes sûr ? Moi j’aurais pris à gauche.— Si vous le dites… Je ferme ma cave et je suis à vous. Tenez, reprenez votre lampe. Il repousse la porte. Elle entend ses clés qui cognent contre le métal de la serrure, puis le loquet. — Voilà, je suis prêt. Donnez-moi la main, si vous voulez. Sans attendre sa réponse, elle sent qu’il prend son bras dans le noir et sa main se retrouve enfermée dans la sienne. Elle est ferme. — Allons-y, dit-il. Il la tire en laissant sa main gauche frotter contre le mur. Elle se laisse guider dans le noir. Le chuintement de ses doigts contre le mur est tout doux. Elle se sent tout à coup excitée d’être comme ça dans le noir avec un inconnu qui lui tient la main. Je suis folle, pense-t-elle. Mais la sensation est agréable. Et son odeur, maintenant qu’elle est près de lui, est bouleversante. Il sent le propre et il sent l’homme. Juste une odeur de peau. Pas une odeur de parfum. — Voilà le premier croisement, dit-il. Alors, on va à gauche ou à droite ?— À gauche.— Vous êtes sûre ?— Oui, enfin… je crois.— OK, allons à gauche. On verra bien, si j’ose dire, parce que dans le noir… Elle sourit pour approuver cette note d’humour, sans penser qu’il ne la voit pas. Elle se sent bien, entraînée dans cette situation inattendue, elle qui est si sage. Sans être une nonne, elle mène une vie simple ...
... dans laquelle il y a peu de place pour l’aventure. — Qui êtes-vous, redemande-t-elle ?— Un voisin, je vous ai dit.— Oui, mais quel voisin ?— Un voisin. On ne se connaît pas, je pense. Je suis en train d’emménager.— Oh, si on se connaît. Je vous ai croisé hier dans l’escalier. Vous portiez un canapé avec vos amis. La petite brune, avec une robe à fleurs.— Ah… la fameuse petite robe à fleurs, c’est vous.— Pourquoi fameuse ?— Pour rien, je disais ça pour vous taquiner. Mais je vois qui vous êtes. Elle repense à cet instant. Elle revoit leur air de connivence amusée quand ils se sont poussés pour la laisser passer dans l’escalier. Elle sent à nouveau leurs regards sur ses jambes. Il stoppe sans prévenir. Elle se cogne contre lui et reste sans bouger, la poitrine pressée contre son bras. — Écoutez, dit-il.— Quoi ?— Chut ! Elle se tait, retient sa respiration. Elle n’entend rien d’autre que son cœur qui bat. — Vous entendez ? La chaudière.— Quoi, la chaudière ?— On l’entend vachement fort. À mon avis, on s’éloigne de la sortie.— Vous croyez, fait-elle, le nez dans son cou ? Son odeur la chavire à nouveau. Elle est excitée. — Vous sentez bon, murmure-t-elle.— Vous aussi, dit-il en tournant la tête vers elle. Il faut repartir dans l’autre sens. Elle ne répond pas. Silence troublant. Il se tourne vers elle et le frottement de leurs vêtements fait le même bruit que des draps dans un lit. Elle n’ose pas bouger. Elle le sent durcir contre sa cuisse. Cette réaction masculine instantanée ...