1. Le peintre et son modèle


    Datte: 30/11/2017, Catégories: fh, amour, ffh, fffh, fplusag, prost, Masturbation historique,

    ... plaisir, pourquoi pas ? Jules retire ses vêtements et monte sur la table pour qu’on le voie dans la même pose que sur le tableau. Chacune applaudit. On ouvre d’autres bouteilles : le cognac coule à flots. L’une des convives s’écroule, victime d’un coma éthylique. Une autre, médecin, l’examine et rassure : il suffit de la laisser dormir. Excité par la situation, Jules exhibe une verge bien dressée, pour la joie de celles qui le regardent. Puis il descend pour embrasser à pleine bouche son artiste. Celle-ci est déjà entrée dans l’ivresse. Le désir sexuel la surprend avec force jusqu’au fond des tripes. Elle veut l’homme qui l’accompagne, elle a soif de lui, elle aspire à ce que le membre viril vienne la fouiller ici et maintenant. Par une exaltation qui l’envahit, toute inhibition abolie par l’alcool, tout son corps réclame sans délai l’accouplement. Elle invite son partenaire à se coucher sous la table, sur le parquet, et relevant sa robe l’invite à l’acte d’amour. — Tu veux que je te prenne comme ça, devant tout le monde, sans protection ?— Diantre, mon ami, le sais-tu : la vie est courte. Un matin, tu vois des rides à tes mains et autour de tes yeux. Et tu te demandes si ton existence ne t’a pas échappée, si tu possèdes vraiment la liberté que tu crois avoir. Non, tu ne sais pas. Tu es presqu’un enfant encore. Laisse-moi te prendre en main. On dit que je suis une libertine. Et une ivrogne, aussi. C’est vrai, je l’assume. Tu vas voir, je vais te pervertir. Après, tu pourras ...
    ... choisir entre le vice ou la vertu, mais en connaissance de cause. Comme tu disais l’autre jour, l’armée n’a pas fait de toi un homme. C’est moi qui vais le faire. D’ailleurs, il n’y a que les femmes qui savent faire cela. Et c’est ce qui fait tourner la Terre depuis toujours. Devant la mine perplexe de son compagnon de débauche, elle éclate de rire puis lui vole un baiser sur la bouche. — Au diable la prudence ! reprend-elle ; il faut savoir en profiter sans penser à demain. Viens me chouter(11) et prends-moi, j’en ai envie ! Ce soir, je ne me contenterai pas de la petite oie(12). Tu es si beau et si doux, et tu sens si bon !— Bon, comme tu veux. Couché sur sa partenaire, il allait la pénétrer lorsque trois hommes surgissent dans la salle en criant : — Police ! Ne bougez plus, et sortez vos papiers !— Vite, dit Sophie qui a brusquement retrouvé sa lucidité, il y a une trappe qui mène à la cave. Avec un peu de chance, ils ne nous ont pas encore vus. En passant par un soupirail, ils se retrouvent dans la rue. Jules est obligé de soutenir sa compagne qui titube, trop alcoolisée pour être capable de marcher. — Heureusement qu’ils ne nous ont pas pris, dit-elle. Ivresse publique, attentat à la pudeur, réunion de plus de dix-neuf personnes sans autorisation(13) : je n’avais pas envie de finir la soirée au dépôt du 36, avant d’écoper de l’école préparatoire(14). Tu vas devoir me porter jusqu’à la maison, mon trésor : j’ai les brancards(15) coupés. Le cognac, ça coupe les guibolles. ...