Le peintre et son modèle
Datte: 30/11/2017,
Catégories:
fh,
amour,
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prost,
Masturbation
historique,
... Par contre, tu es nu comme un asticot, mon ami. Comme je ne te vois pas aller chez les poulets(16) pour récupérer tes frusques, je vais devoir t’en racheter. Sophie, petite et menue, se laisse soulever comme une plume et transporter sans effort dans les rues de Paris. En chemin, elle a un haut-le-cœur et vomit abondamment sur son compagnon, puis s’endort profondément. Jules se demande s’il rêve qu’il est nu sous les réverbères avec une femme dans ses bras, ou si c’est la réalité. Il espère juste ne pas croiser en chemin un agent de la maréchaussée. Par chance, un orage éclate, ce qui a pour effet de vider les rues et leur assurer un peu de tranquillité. Arrivé au domicile de l’artiste, il couche doucement sa belle sur le lit, s’allonge près d’elle et sombre dans le sommeil. Au matin ils s’éveillent au son des cloches qui appellent les fidèles à la messe. Les excès de la veille sonnent également dans la tête de Sophie. Puis on entend taper à la porte avec insistance. — J’ai tellement besoin de dormir encore, dit-elle en enfouissant sa tête sous l’oreiller, j’ai la gueule de bois !— Il n’y a personne ! crie-t-il. Mais le visiteur insiste. — Mon trésor, dit-elle, tu veux bien aller voir qui c’est ? Et l’envoyer promener si c’est un marchand ambulant. Il se lève, descend l’escalier et ouvre la porte. C’est la baronne de Polyphème. — Tiens, vous êtes encore en tenue plus que légère ! Décidément, ici c’est un lupanar. Vous êtes sûr que vous ne voulez pas un petit tour coquin ...
... entre mes bras ?— Non, Madame, répond froidement l’homme. C’est pour ça que vous êtes venue ?— En fait, non. C’est pour le tableau : j’ai changé d’avis, je le veux. Je suis prête à payer le prix convenu avec Mme Martin.— Comme vous voulez. Donnez-moi l’argent, je vais vous aider à charger l’œuvre dans votre charrette. C’est quoi, ce bout de papier ?— C’est un chèque, vous n’en avez jamais vu ? dit la baronne d’un ton condescendant. Il permettra de créditer le compte de votre patronne. La somme est indiquée dessus, lisez. L’affaire conclue, Jules monte prévenir Sophie. Celle-ci, en regardant le chèque, ouvre de grands yeux effarés. — Par le chien, elle s’est jouée de toi ! C’est seulement la moitié de la somme que nous avions convenue !— La vieille anguille de la voirie ! Je ne sais pas lire, je ne savais même pas ce qu’est un chèque, et elle en a profité ! Par le diable et par Poséidon, je la maudis ! Trop tard, elle m’a filé entre les doigts.— Enfin, c’est toujours ça de pris pour mes finances qui ne sont pas glorieuses en ce moment. Cela me servira à te payer. Son regard s’éclaire soudain. — Puisqu’elle ne respecte pas son engagement, reprend-elle, je ne vois pas pourquoi je respecterais le mien vis-à-vis d’elle. Je lui avais certifié que ce tableau serait un exemplaire unique. Eh bien, dès demain, nous en ferons un autre ! J’aimerais voir sa tête lorsqu’elle verra l’œuvre, identique à la sienne, dans une galerie d’art ! Tu es partant ?— Toujours, avec toi !— En parlant ...