Georges
Datte: 03/12/2017,
Catégories:
fh,
uniforme,
amour,
jalousie,
Oral
pénétratio,
fdanus,
historique,
amourdram,
L’Europe était à la veille d’emmener dans sa chute le reste du monde avec elle. Tout le monde savait que la guerre était inévitable. Mieux, elle était voulue : la France attendait sa revanche pour récupérer l’Alsace-Lorraine, l’Allemagne voulait sa part du gâteau des colonies, l’Angleterre voyait d’un mauvais œil ce penchant expansionniste de son cousin et s’était rapprochée de son meilleur ennemi héréditaire, via Edouard VII et entretenu par l’actuel roi Georges V, et l’Autriche-Hongrie voulait étouffer dans l’œuf les sentiments nationalistes des Balkans, notamment de la Serbie. Tout le monde savait qui seraient les protagonistes, mais personne ne pouvait dire quand cela commencerait. Paris brûlait la chandelle par les deux bouts, l’heure était à la folie car on ne savait pas de quoi demain serait fait. Les fêtes se succédaient aux fêtes, la vieille noblesse et la bourgeoisie s’encanaillaient, le peuple lui-même s’amusait jusqu’à tard dans la nuit pour reprendre aux premières heures son dur labeur. Le lieutenant d’infanterie de l’armée française Georges Tardel se tenait immobile sur le trottoir. De l’autre côté de la rue se trouvait un hôtel particulier duquel s’échappaient musique, rires et tous les bruits évoquant une fête en cours. Georges se risqua à traverser quand il jugea que le flot hétéroclite, qui allait de la voiture à bras à l’automobile en passant par le fiacre, s’éclaircissait assez pour pouvoir passer sans se faire renverser, le pari était gagnant mais il ...
... se fit tout de même copieusement insulter par une marchande des quatre saisons qui trouvait que ce piéton mettait bien du temps pour dégager le passage. Il allait pousser la grille quand il retint son geste un instant, il n’était là que pour une seule personne et il avait peur de la voir dans les bras d’un autre, mais les dés étaient jetés et d’un geste résolu il ouvrit la grille. À l’intérieur, Georges se fraya un chemin dans une forêt vierge de corps en train de rire, manger, boire, danser, certains couples, dans les recoins obscurs de la maison, faisaient l’amour, chaque fois qu’il en croisait, une boule se formait dans son ventre en espérant ne pas la trouver dans les bras d’un autre. Il la trouva dans un vaste salon en pleine discussion avec un pseudo artiste-peintre qui, il le savait de source sûre, avait des vues sur elle. Plus il la regardait et plus il sentait son amour pour elle grandir de plus en plus. Elle était de grande taille du haut de son 1,65 m (*). Ses cheveux châtain-clair étaient maintenus par un chignon duquel quelques mèches folles venaient lui encadrer son visage. Ses yeux noisette avaient la particularité de fixer son interlocuteur avec une telle intensité que plus d’un s’était senti mal à l’aise. Son petit nez mutin apportait une touche enfantine à ce visage sensuel. Sa bouche était fine et gardait le plus souvent un aspect rieur avenant. Ses seins remplissaient son corsage de manière généreuse. Sa taille n’avait pas besoin de corset pour montrer sa ...