La balade australienne
Datte: 03/07/2017,
Catégories:
fh,
inconnu,
voyage,
bateau,
amour,
jalousie,
cérébral,
pénétratio,
mélo,
portrait,
policier,
aventure,
amourdram,
... étaient très nombreux et contrôlaient les véhicules sur une vaste aire en terre battue. Un premier représentant des forces de l’ordre les guidait vers les collègues qui procédaient au contrôle. Nancy était déjà passée à l’arrière et avait récupéré son fusil à pompe. L’arme attendait maintenant sagement sur le plancher, côté passager. L’opération de police se déroulait tranquillement, quoique, un conducteur plus véhément que d’autres concentrait l’attention. Beaucoup de regards s’orientaient vers ce lieu de conflit. Le combi arrêté, Hubert ouvrit la portière conducteur où un flic se présenta, l’œil encore attiré par la scène conflictuelle. — Licence et rego s’il vous… ! Le représentant des forces de l’ordre suspendit sa demande en sentant un canon de fusil s’enfoncer dans son ventre. Il avait maintenant les beaux sourires d’Hubert et de Nancy en face de lui. Cette dernière lui demanda : — Hey man, t’es marié ?— Euh oui, répondit-il.— T’as des moufflets ?— Euh oui… !— T’as envie de les revoir, un jour ?— Euh oui, madame.— Bien, très bien, alors tu vas doucement entrer dans la camionnette et te coucher sur le sol.— Mais… !— Pas de mais, sinon il va y avoir une veuve et des orphelins. Hubert observait l’extérieur et toute l’attention des policiers était concentrée sur le chauffeur récalcitrant. Une fois le policier couché à ses pieds, doucement, très doucement, le van quitta son aire d’arrêt dans l’indifférence générale. Pendant ce temps, Nancy utilisait les menottes accrochées ...
... à la ceinture du flic pour l’entraver. Elle le délesta bien sûr de son arme de service. Ils continuèrent tranquillement leur route pendant quelques kilomètres, jusqu’à ce que Nancy intime l’ordre à Hubert de s’arrêter sur une aire de repos. Nancy avait le sang bouillonnant et mit Hubert à contribution. Le flic regarda avec effarement les deux jeunes gens copuler sans que l’idée même d’une quelconque gène ne les préoccupe. Comme à son habitude, Nancy chevauchait son partenaire et donnait à leur union un rythme endiablé. Après quelques minutes, elle s’écroula sur lui, satisfaite. Hubert tenait Nancy dans ses bras et la laissait s’assoupir. Ce contrôle de police était ennuyeux, mais ne changeait pas fondamentalement ses plans. Il se rappela la présence du fonctionnaire. Il était assis les mains menottées dans le dos et les pieds liés, attachés à la couchette. Il avait le regard vaincu et craintif. Hubert connaissait ce regard il l’avait déjà vu, un regard qui a peur de la mort. Hubert regardait le flic, qu’allaient ils en faire ? Il ne savait pas encore, mais il ne pouvait pas le libérer sur le champ. Il connaissait leur véhicule et leurs visages, ils ne feraient pas cent mètres avant d’être pris. Il ne voulait pas le tuer non plus, avoir tué une personne dans sa vie, cela lui suffisait amplement ! Et puis, quand on tue quelqu’un, il est préférable de dissimuler le corps. Ici, il n’avait aucune idée sur la manière de faire. Non, il n’avait rien à reprocher à cet homme, même s’il ...