1. La balade australienne


    Datte: 03/07/2017, Catégories: fh, inconnu, voyage, bateau, amour, jalousie, cérébral, pénétratio, mélo, portrait, policier, aventure, amourdram,

    ... assourdissantes retentirent. Les agresseurs se retournèrent juste à temps pour voir leurs motos basculer, moteurs éclatés. Ils voulurent se précipiter quand une balle tirée au sol à un mètre de leurs pieds les arrêta net. —Calm down, guys, on se calme, les mecs, dit la douce voix de Nancy. Elle était à vingt mètres d’eux et les tenait en joue. Ils savaient qu’ils n’auraient aucune chance de la neutraliser, son arme était puissante et elle avait l’air de savoir s’en servir. — Enlevez vos boots, les mecs dit-elle. Les hommes se regardèrent, puis dans un mouvement commun, ils enlevèrent leurs bottes de cuir. — Vos jeans, maintenant ! Les voyous s’exécutèrent encore une fois en maugréant. — Enlevez vos calbuts. Ils se regardèrent à nouveau et une nette résistance se lisait dans leurs yeux. Faire voir leurs attributs, ils voulaient bien, mais pas quand ils étaient en position d’infériorité. D’une voix sèche, Nancy continua : — Si vous voulez, je les enlève moi-même, à coup de chevrotines, mais p’t’être que vos couilles partent avec. Les hommes s’exécutèrent encore une fois. — Bien, vous mettez tout ça en tas et vous posez vosphones dessus. Ensuite vous allez vers vos ferrailles. Les hommes, leurs bijoux à l’air, avaient perdu de leur superbe et se dirigèrent docilement vers les carcasses de leurs motos. — Frenchy, ramasse les affaires de ces messieurs, ils n’en ont pas besoin pour le moment ! Nancy contourna les voyous en les tenant toujours en joue. Hubert et elle montèrent ...
    ... dans le van et ils reprirent leur route. Pendant toute la manœuvre du départ, Nancy continuait à pointer son arme menaçante sur leurs agresseurs. Une fois sur la grand route, elle posa son fusil et donnant comme un coup de poing dans le vide, elle partit d’un tonitruant «Yes » ! On aurait pu croire qu’elle était heureuse de leur mésaventure. Hubert la regardait du coin de l’œil, un peu inquiet. Ils firent une cinquantaine de kilomètres et, à la prochaine aire de repos, elle lui demanda de s’arrêter. La passagère regardait son chauffeur intensément. — J’ai les nerfs en pelote, Frenchy !— Et ?— Y a que toi qui peux me dé-stresser.— Ah ?— Oui, viens, on va baiser… ! Après la chevauchée, Nancy s’assoupit un moment sur la poitrine d’Hubert. Comme souvent, dans leurs joutes sexuelles, c’est elle qui produisait les plus gros efforts. Lui, habituellement se laissait faire. Une constante chez lui ! Ils reprirent la route, non sans s’être débarrassés des affaires des loubards. Après quelques jours, ils rejoignirent la First NorthemHighway qui longeait la côte nord de l’île-continent. Leur but, Darwin, approchait à grands pas. Pourquoi ce ralentissement tout à coup sur cette route désertique ? Hubert ne comprenait pas, surtout que la nervosité de Nancy était grandissante. — C’est lescops, dit Nancy.— Pas bon, répondit Hubert, pas moyen de faire demi-tour, tu vois un chemin de traverse ?— Nan, rien, faut qu’on y passe. La file de voiture et de camions avançait très lentement. Les policiers ...
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