Lutte des classes - Histoires de Sexe

Lutte des classes

... veux pas de me quitter, c’est normal.— Mais je ne veux pas partir, toute ma vie est ici. J’y ai mes copains, un bon travail, un salaire suffisant, et puis je suis sûr que vous avez encore beaucoup à m’apprendre. Et puis avec Annie, vous êtes ma seule famille.— Mais tu risques de regretter plus tard de ne pas avoir profité des offres qui te sont faites.— Écoutez, si vous voulez de moi, je reste.— Mais alors à plusieurs conditions : d’abord, puisque tu te considères de la famille, tu nous tutoies.— Jamais je n’oserai…— Tais-toi. Deux, je t’augmente.— Mais…— Trois, si je te paye plus, ce n’est pas pour rien faire. Il nous faut changer d’ordinateur, et Annie veut une engin puissant ou l’on puisse monter un logiciel de dessin et calcul pour établir les plans. Et si tu n’acceptes pas, je te vire.— Mais, vous… essaie de dire Julien— Tu refuses, tu ne me tutoies pas ?— Si, j’accepte TON offre.— Merci, j’avais peur de te voir partir. » Annie se lève et vient l’embrasser. Il n’a pas l’habitude d’une telle intimité. Il l’a prise dans ses bras pour répondre. Le contact du corps de cette femme, l’émeut. D’autant que malgré ses quarante ans, elle est encore très appétissante. Certes ses deux maternités ont un peu épaissi sa taille, ses seins et son cul sont un peu volumineux, mais… Non, pas de mauvaises idées. — Je vais pouvoir confirmer la commande du logiciel dès lundi. L’ennui, c’est qu’il te faudra aller en formation pendant une semaine afin de le connaître. À ton retour, la bécane ...

... comme tu dis, sera en place.— Oh merci, vous… tu me fais un drôle de cadeau ! » Julien est en congé depuis vendredi. Puisqu’il ne part pas, Paul lui a demandé de loger chez eux. Il était inquiet pour la villa et l’atelier situé au-dessous : il y a tellement de cambriolages. C’est tout avantage pour lui : Annie a garni le congélateur, de quoi tenir un mois. La piscine est à sa disposition. Il loge dans le bureau, ainsi il va pouvoir passer ses journées à dompter sa nouvelle bécane. Depuis la reprise, Paul reste au bureau, c’est Julien qui va sur les chantiers, dirige les ouvriers. Il jongle avec le nouveau programme informatique et établit tous les projets beaucoup plus rapidement qu’avant. Paul reste à l’atelier, va voir les clients. Julien l’accompagne de plus en plus souvent dans ses visites. Ce dernier travaille beaucoup avec Annie, depuis toujours c’est elle qui s’occupe de l’administratif. Il est devenu en fait le contremaître, le second. C’est le désir de Paul, mais surtout la volonté d’Annie. Elle s’inquiète. Son mari n’a pas récupéré pendant le mois d’été, il est revenu encore fatigué. Et pas moyen de lui faire consulter un médecin ! C’est par un coup de fil sur son portable qu’Annie prévient Julien. Paul vient de s’écrouler dans l’atelier. Elle a appelé le SAMU qui l’a amené à l’hôpital. Le temps semble figé. Annie et Julien, cote à cote dans la salle d’attente surveillent la porte. Depuis deux heures ils attendent l’interne qui doit les renseigner sur la cause du ...