Lutte des classes
Datte: 12/12/2017,
Catégories:
fh,
amour,
nonéro,
... temps ! J’en ai pour toute la journée demain sur mon ordinateur.— Pour frapper, cela peut aller vite, je faisais ça chez mon patron, je pourrais peut-être vous aider.— Mais avant de le frapper, il faut l’écrire, le corriger. Je connais mon métier, mais pour expliquer par écrit, j’ai beaucoup de difficultés et chaque fois cela me fait perdre des points. Ils ont discuté longtemps. Il la voit tellement perdue qu’il a pitié d’elle. D’un autre coté, si elle pouvait l’aider, ça l’arrangerait bien. Tout en parlant ils ont ouvert une boite de pâté et fini le pain. Il lui a promis de venir le lendemain matin de bonne heure avec ses dossiers. Elle verra si elle peut l’aider. À huit heures, il frappe timidement à la porte. Celle-ci s’ouvre immédiatement, à croire qu’elle l’attendait la main sur la poignée. Il a amené sa serviette, mais aussi des croissants et un carton de lait. Il fait un peu moins gris, et même quelques rayons de soleil entrent dans la cuisine pendant qu’ils déjeunent. Elle a mis un pull très simple pour ne pas le choquer et une jupe assez courte. Julien a pris son bleu propre. Pour la première fois elle peut examiner un homme « du peuple » comme dirait son père. En dehors des vêtements, rien ne le différencie de ses copains. Ah si quand même, sa carrure, son air emprunté, ses grandes mains, ses gestes un peu brusques. Mais son visage est agréable, surtout quand il sourit, ce qui est rare. Après tout, une avocate, c’est une fille comme les autres se dit Julien. Dans sa ...
... maison, elle s’habille comme les autres femmes. Elle n’est pas terrible, assez pâle, maigrichonne. Ses nichons ne risquent pas de tomber et elle n’a pas un gros cul. Elle serait pourtant baisable. Mais ce n’est pas pour moi. Elle l’a amenée dans son bureau, lui demandant de montrer ce qu’il a à taper. Timidement, il lui tend les quelques feuilles qu’il a rédigées. C’est une écriture régulière bien formée et déjà Anne y devine un caractère solide. Elle lit lentement, sans un mot. Julien est tendu, regrettant déjà de lui avoir montré son travail. Quand elle a terminé, elle lui dit de s’asseoir. — Pour pouvoir travailler, il faudrait que j’ai une prise pour brancher mon ordinateur. Si vous pouviez m’en installer une.— Oh, c’est facile, dans cinq minutes vous l’avez. Puis j’attaquerai une pièce pour une installation définitive. Je fais la cuisine si vous voulez.— Oh merci ! Je peux vous frapper cela, c’est l’affaire d’une heure ou deux. Pourtant, je voudrais vous dire, ne vous vexez pas, il faudrait peut-être reprendre quelques passages.— Allez-y, corrigez. Regardez si vous pouvez comprendre quelque chose le temps que j’installe la prise et travaille dans la cuisine, Julien est occupé par son travail. Il opère rapidement, comme s’il était à la tâche. Il n’ose pas aller dans le bureau, inquiet de ce que pense cette intellectuelle. Elle a relu le texte, le temps que son ordinateur soit branché. Puis a commencé à frapper. À dix heures, sans bruit elle est sortie pour faire quelques ...