La Voyageuse Solitaire - Histoires de Sexe

La Voyageuse Solitaire

... que ma ceinture de sécurité contraint mon chemisier à épouser très étroitement le galbe de mes seins. Il ne se prive pas du spectacle, avant de porter à nouveau son regard sur mes cuisses, légèrement entrouvertes. — Il y a une grotte, plus haut, dis-je à mi-voix. Le garçon rougit, hésite, puis porte son regard sur la colline. — Oui, j’allais y jouer quand j’étais gosse.— On s’y retrouve parfois, entre jeunes, ajoute la fille avec un petit rire nerveux.— Vous voulez bien me montrer ?— Il faut prendre la prochaine route à droite. Ça grimpe sec. Des pierres roulent sous les roues, qui patinent parfois. Devant un calvaire sont garés cinq ou six scooters. — Les copains sont là, dit le garçon. Il faudra marcher un peu. On va plus loin. Il regarde mes fines chaussures de ville, la chaînette d’or à ma cheville gauche. — Vous allez vous tordre les pieds.— Vous m’aiderez à escalader.— Bien sûr. Je suis entre eux deux, accrochée à leur coude. À chaque pas s’ouvre ma jupe sous l’avancée de mes genoux. L’air est brûlant. La sueur colle la soie de mon chemisier à mes seins qui ondulent à chacun de nos pas. Le garçon ne les quitte pas des yeux. — Les copains sont dans cette ancienne carrière, dit-il bientôt en me montrant l’entrée d’une grotte. Le coin où je vous conduis, c’est l’endroit où les tailleurs de pierre se retrouvaient pour manger et peut-être faire la sieste. Près du but, me tordre la cheville, grimacer de douleur pour me faire masser par les mains puissantes du garçon, ma tête ...

... dolente reposant sur les cuisses nues de la fille… Mais non, pas besoin : torse nu, en short lui aussi, un garçon surgit soudain de l’ancienne carrière. — Vous avez capturé une femme blanche, c’est bien. Conduisez-la devant l’assemblée des guerriers. Pousse-toi, Audrey, je prends ta place. Kevin, tiens-la solidement. Ils m’entraînent vers la grotte. À l’intérieur, quatre garçons et deux filles sont assis sur des blocs de pierre disposés en rond. Les garçons sont tous en short et ont le torse nu, une fille est en bikini jaune, l’autre en minijupe et chemisette, elle est tout contre l’un des garçons, le bras autour de son cou. La caverne est profonde, son plafond est soutenu par des colonnes d’inégale grosseur. Une vieille échelle est appuyée contre l’une d’elle. De la lumière vient du lointain : une partie de la carrière devait être à ciel ouvert. Les garçons me libèrent en riant. — Présente-nous ta proie, ordonne celui qui semble être le chef, en parlant à Kevin.— C’est pas ma proie, c’est une dame qui vient de nous prendre en stop et qui avait envie de voir des troglodytes. Et tu crois pas, Julien, qu’on est un peu trop grands pour jouer encore aux Indiens ? Voilà que je les intimide, soudain, et qu’ils sont disposés à me respecter. Je suis tellement plus âgée qu’eux, à leurs yeux. — Mais si, c’est très amusant de jouer aux Indiens. Je suis la fille du commandant de Fort Apache, la fiancée innocente d’un jeune lieutenant de cavalerie. J’allais le retrouver, vous avez attaqué ...