1. La Voyageuse Solitaire


    Datte: 13/12/2017, Catégories: h, fh, fplusag, jeunes, couple, jardin, voyage, autostop, fsoumise, cérébral, revede, noculotte, BDSM / Fétichisme Masturbation orties, journal,

    ... sur soutien-gorge blanc, sobre, pas transparent du tout, lui. Slip assorti. Tenue de couvent. Olivier surveillait du coin de l’œil. Entre Bourges et Vierzon, dans les toilettes d’une aire de repos, j’ai défait les boutons du bas de ma jupe, de manière à ce qu’elle s’ouvre jusqu’à mi-cuisses. Il faisait si chaud ! J’ai aussi enlevé mon soutien-gorge et accentué le décolleté de mon chemisier. La voyageuse solitaire est une démone, voilà tout. Oh ! Une petite démone de rien du tout, bien innocente au fond d’elle-même. Encore cette expression, incorrigible Sophie ! Corrige-moi, Olivier, mon chéri. Hélas, je suis trop loin de toi, déjà. Le serrement de cœur du départ, alors que je pensais que je ferais mieux de rester, a déjà fait place à l’attrait de la liberté, à l’appel de l’aventure. Mais elle te reviendra, Olivier, la fille prodigue. De son corps, prodigue ? Faudra voir, faudra voir… "Fin provisoire de l’autoroute" entre Vierzon et Tours. Je demande un croque-monsieur dans un bar. Des routiers rigolent, finissent de me déshabiller du regard et me suggèrent de les croquer, eux aussi. Ah ! Être pétrie par leurs mains calleuses de déménageurs, écrasée sous l’un d’eux, puis sous les autres… Eh bien, ma vieille, quelle imagination ! Ce n’est quand même pas ce que tu désires vraiment ? Non, non, peut-être pas, mais je ne vais pas faire ma pimbêche, comme dit l’autre, et d’un gentil sourire je décline leurs propositions. Je suis une femme sérieuse. C’est égal, mon bas-ventre s’est ...
    ... rappelé à moi. En short et chemisette, un couple de jeunots fait de l’auto-stop, à Langeais, juste après le pont métallique. — Madame, vous allez à Nantes ?— À Angers, seulement.— C’est déjà bien. Vous nous prenez ?— Montez. Si je les prends ! Mais oui, mais oui… Le garçon s’installe à côté de moi, la fille derrière, avec leurs gros sacs. Ils ont des chaussures de marche sur le bord desquelles sont retournées d’épaisses chaussettes de laine. Le garçon a des cuisses musclées, la fille est blonde, elle a une bonne bouille de campagnarde bien dans sa peau. — Vous campez ?— On va chez ma grand-mère, à Pornichet. On campera si on n’y arrive pas ce soir.— Vous venez de loin ?— Non, nous sommes de Langeais, nous partons tout juste. Le garçon a les yeux verts. Il ne s’est pas rasé ce matin. Ils n’ont pas tout à fait vingt ans, ils sont jeunes, sains et frais. Ils s’aiment. Ils ne sont pas frère et sœur, bien qu’ils se ressemblent un peu, parce qu’il a parlé desa grand-mère. À vrai dire, je ne sais pas s’ils s’aiment. Ils sont peut-être simplement copains, ça arrive. Timides, empruntés, ne sachant pas s’y prendre. Être leur initiatrice… Ou bien ils ne connaissent de l’amour que la sordide gymnastique des films pornos… Tout en conduisant, je regarde les maisons de tuffeau, adossées à la colline, certaines même carrément creusées dans cette pierre si tendre. Le regard du garçon s’était attardé sur mes jambes pendant qu’il me demandait si j’allais à Nantes. Une fois installé, il peut voir ...
«12...789...»