1. Xanths (2)


    Datte: 13/12/2017, Catégories: Trash,

    ... semence. Mais je fus très déçu. Il se retira d’un coup, me griffant les hanches au passage : Je hurlai ma désapprobation. Constatant qu’il ne revenait pas, bien trop sonné par mon orgasme pour réagir au quart de tour, je me retournai : une femme, habillée de peau de bête, blonde aux cheveux courts, était en train de se battre. Elle avait un bâton dans la main, très long, et lorsque l’humanoïde chercha à lui assener un gigantesque coup de hache, dont la taille devait égaler la mienne, elle l’arrêta d’un seul doigt. Net. Elle rangea le bâton dans son fourreau, derrière son dos, et attrapa la lame de la hache, pour la briser d’une simple pression de la main. Je croyais rêver. Elle lui assena un gigantesque coup de poing dans le ventre, passant au travers. L’humanoïde tomba à genoux, crachant du sang. Elle… Elle l’avait tué ? Je me mis à pleurer toutes les larmes de mon corps, et hurlant à la mort, je me précipitai vers elle, une envie de meurtre au plus profond du ventre. Elle fit un pas vers moi, et alors que je m’apprêtai à l’étrangler, elle m’assena un coup de boule : cela me plongea dans le noir. *** Je finis par me réveiller beaucoup plus tard, dans une salle sombre éclairée seulement quelques rayons de lumières filtrés par une trappe en bois au plafond. L’habitat devait mesurer une vingtaine de mètre carré grand maximum, sûrement creusée dans la terre au vue de la tête des parois ; seul le sol semblaient un tant soit peu régulier. Toutefois, on y tenait à peine debout ...
    ... sans devoir se plier. De petits objets et plantes parsemaient toute la pièce, à tel point qu’il devait y être difficile de marcher ; j’en reconnus l’une d’elle, la même qui m’avait fournie à manger pendant deux jours. C’est à ce moment-là que tout me revint : les humanoïdes, la fille ; et bien sûr, mon coït… J’étais perplexe : dans mon souvenir, j’étais tout à fait libre, réfléchissais à mes actions et complètement consentante. Pourtant, j’avais écarté grand les cuisses, prête à me faire engrosser par cette… chose. Prête à mourir donc, par pur plaisir. Le pire, c’était que je n’en ressentais aucune mauvaise pensée : le souvenir était agréable, au contraire. Mais mes pensées furent vite interrompues : l’on ouvrit la trappe, et la jeune femme blonde sauta à l’intérieur de la pièce. Elle me regarda. J’avais eu une profonde envie de meurtre envers elle lorsqu’elle « nous » avait interrompu. Plus rien aujourd’hui : elle était très belle, les cheveux mi- long, blonde aux yeux bleus et légèrement bronzée, et faisait plus jeune que moi. — Bien dormi la déesse ? Vous auriez peut-être préféré que je laisse l’ogre vous pénétrer ? J’étais estomaquée, j’avais faim et soif. Je pus à peine articuler quelques mots : — Je… Vous… Vous pouvez me tutoyer. Et… Merci, vous m’avez sauvé la vie. — Gardez vos remerciements, je ne vous suis pas venu en aide pour vous sauver. J’espérais vous échanger à Nathanaël contre ma liberté, mais il ne veut rien entendre. Tenez, buvez et mangez autant que vous ...