1. Xanths (2)


    Datte: 13/12/2017, Catégories: Trash,

    ... voulez, ensuite partez. Ça fait quatre jours que vous puisez dans mes réserves. Elle avait quoi ? Combien de temps c’étaient déroulé depuis qu’elle m’avait assommé ? Et où était Zvolk ? — Vous… Vous avez quoi ? — Ecoutez, je n’ai pas de temps à perdre. Plus vous restez, plus mes chances de survivre sont minces. Vous êtes un poids dont je ne compte pas m’encombrer, alors prenez ce dont vous avez besoin en nourriture et partez. Quand je vous ai assommé, j’ai appelai la garde. Enfin, une autre... J’ai proposé de vous donner contre ma liberté. Les ogres ont à peine accepté de m’offrir une chance supplémentaire en échange. J’ai refusé. Alors maintenant, dépêchez-vous. Sur le moment, trop d’informations m’avaient été délivré en peu de temps, je n’avais pas eu le temps de bien comprendre à quel point cet endroit pouvait nous changer : il nous poussait vers nos limites, nous forçant à agir de manière horrible. Si je lui en avais voulu à cette époque, aujourd’hui j’ai compris et accepté sa réaction ; en fait, j’aurais probablement agis de la même manière à sa place. Sur le coup, la colère montant, je commençai à me ravitailler, réfléchissant à la manière de la placer de mon côté : à deux, nous aurions plus de chance que seules. Au bout de quelques ...
    ... instants, je tentai ma chance, alors qu’elle s’activait à distribuer de petites boulettes noires dans les bocaux des plantes, creusés à même la roche : — J’ai réfléchi, lançais-je. Seules, nous avons moins de chance de survie. Nous devrions nous entraider. Comment vous appelez-vous ? — Il n’y a pas de nous. Vous vous êtes fait capturée de manière stupide, on vous a donné de l’eau provenant d’une source d’attraction. Vous l’avez bu, et avez failli mourir. Je vous ai observé : sans ce gobelin bleu, combien de fois seriez-vous morte ? Il vous laisse deux jours et vous vous retrouvez déjà sans merci ? Vous n’êtes pas capable de survivre, et je ne tiens pas à mourir. Ces remarques m’avaient piqué au vif, son ton était sec : elle commençait à m’énerver. Je soupirai, avant de me lever pour me planter devant elle. Elle eut un mouvement de recul, et se releva : pour la première fois d’une longue série, nous nous fîmes face, nous dévisageant dans le blanc des yeux. — Je ne partirais pas, lançais-je avec une lueur de défi. — Très bien, je vous ferais partir alors. Pour la seconde fois, elle m’assena un coup de boule. Le temps de retrouver mes esprits, elle me frappa plus fort encore à la tête de son bâton, me plongeant dans le noir. Pour la deuxième fois… 
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