Mais qui aura les fesses de la duchesse?
Datte: 15/12/2017,
Catégories:
fh,
extracon,
fdomine,
chantage,
facial,
Oral
pénétratio,
historique,
... de surcroît. Et que dirait-on d’elle, si elle commençait à fréquenter cet homme dont la réputation n’était plus à faire? Les ragots fuseraient vite de toute part, son mariage serait en danger, et, par extension, cette position sociale qu’elle avait eue tant de mal à gagner. Non, décidément, ce bellâtre n’en valait pas la peine, il retournerait dans son fief… Mais toutes ces excuses, ces justifications qu’elle se trouvait, ne parvenaient pas à calmer l’irrésistible envie qui montait en elle. Ces paroles étaient décidément bien excitantes. Jaessa ne cessait de tourner en rond dans ses appartements privés. L’envoyé qui lui faisait face, attendait patiemment. Elle n’avait pourtant pas manqué, quand elle était venue à ce Conseil Royal, de lancer un appel à l’apaisement des tensions avec le royaume frontalier. Elle n’avait pas été écoutée, que ce soit par le roy ou par ses principaux conseillers, tous obnubilés par leur sens de l’honneur aveugle et suicidaire. Aujourd’hui, l’ennemi était aux portes du duché, la débandade était générale, et bien peu nombreux étaient ceux qui croyaient encore à un possible retournement de situation. La duchesse n’était pas de ceux-là. Elle avait tant lutté, pour gagner sa position d’abord, ensuite pour gérer ce duché… Et voilà que les atermoiements de quelques esprits guerriers menaçaient de tout lui faire perdre. Elle ne se faisait aucune illusion sur son sort si l’ennemi venait à conquérir le duché. Avec de la chance, elle serait retenue comme une ...
... prisonnière de choix en attendant une hypothétique rançon. Plus classiquement, elle courrait le risque d’être violée par le premier soldat venu, et on disait que la réputation de son physique ne s’était pas arrêtée aux frontières du royaume. Si c’était le coût de sa loyauté… Non, elle n’avait pas à regretter son choix, elle était dans son bon droit. — Alors, Madame, votre réponse ? demanda une nouvel fois le messager. Le silence fut pesant avant que la réplique, brève mais sans appel, ne sorte de la bouche de la duchesse. — Dites au comte de Drangard qu’il aura mon entière coopération. J’attends de lui qu’il tienne toutes ses promesses quant à l’avenir de mon duché, et je remplirai ma part du marché. Elle eut alors une pensée pour son mari qui, à cette heure, était en train de combattre à l’autre bout du royaume. Mais elle chassa cette pensée aussi vite qu’elle était venue : il ne pourrait que la remercier en temps et en heure, pour avoir sauvé leur position. Elle savait parfaitement ce que le comte entendait par « compensation naturelle pour ce service rendu », mais elle préférait l’ignorer. Elle prit soin de se refaire une toilette, et se vêtir de sa traditionnelle robe blanche. D’ordinaire, elle ne portait pas cette robe lorsqu’elle était dans ses appartements, mais n’était-ce pas, après tout, une réception d’importance ? Trois coups sonnèrent à sa porte. Elle ouvrit rapidement, et se retrouva face à face avec son conseiller personnel, Verkran. Tout conseiller qu’il était, ...