1. Mon enfer (4)


    Datte: 16/12/2017, Catégories: Divers,

    Le temps des cocufiages qui s’annonce. Volontaires ou non, mais terriblement présents. 4/8 Le temps des cocufiages qui s’annonce. Volontaires ou non, mais terriblement présents. Mon corps garde les stigmates de cette nuit mouvementée. Julien a bien tenté de reprendre contact avec moi, mais je ne le souhaite pas. Au bureau, les choses sont explosives entre ma patronne et ma collègue. Je soupçonne Francine d’avoir deviné qu’entre Mélanie et son mari… Personne ne me parle de rien, mais la tension est palpable. Ce mercredi, Gino est venu au bureau et j’ai bien vu que ce n’était que pour essayer d’atténuer cette espèce de guerre qui débute. Sa femme a surement des doutes et Mélanie est tendue, crispée, comme si le ciel allait lui tomber dessus. Elle est arrivée presque en courant dans notre bureau quand elle a entendu la voix du mari de ma collègue, signe qu’elle a peur. Les deux époux se sont isolés quelques minutes et Gino n’est pas revenu, mais Francine était toute rouge en reprenant à son poste. Des traces sous ses paupières laissaient penser qu’elle avait pleuré. J’ai senti le regard anxieux de Mélanie sur elle, sans trop chercher à savoir. Mieux vaut que je reste en dehors du coup, même si je suis certaine que ces deux-là se partagent la queue du même bonhomme. Je me suis plongée dans mes dessins, ceux d’une maison bourgeoise à revisiter. Midi, coup de théâtre ! C’est la première fois que Francine ne rentre pas pour le déjeuner. Elle a tenu à nous accompagner au ...
    ... restaurant. Elle n’est pas vraiment en forme. L’apéritif est offert par notre boss et je la sens dans ses petits souliers et faux-cul au possible quand notre amie parle de ses soupçons sur une éventuelle maitresse qu’aurait son Gino. Pour un peu j’admirerais l’aplomb avec lequel elle fait semblant d’être fâchée contre lui. Je revois en toile de fond le baiser volé quand je débarrassais la table chez le couple. Et j’ai comme un sourire… doublé d’une envie de mettre une gifle à Mélanie ! Allons calme-toi ma petite Claude. Tu as un bon job, garde-le précieusement… le plus possible. — Enfin pourquoi penses-tu qu’il te trompe ? — J’ai trouvé des traces de rouge à lèvres sur le col de sa chemise et puis des cheveux… — Des cheveux ? — Oui des cheveux… longs comme ça et un peu de la même couleur que les tiens, Mélanie… Je la vois et je suis certaine que Francine va s’apercevoir du trouble de notre amie ! Elle vient de piquer un fard ! Mais elle a du cran je l’avoue. — Mais ça ne veut rien dire. Il a surement des amies qui l’embrassent sur les joues et ça peut arriver qu’une d’entre elles laisse une trace sans faire exprès sur sa chemise. Et les cheveux, ça pourrait être aussi les miens, je l’embrasse aussi quand on se voit… alors tu vois, tu peux te tromper… — Oh ! Mélanie ! Merci de me rassurer, mais depuis que nous avons les enfants, je ne suis peut-être plus aussi attentive à ses besoins, ses envies de mâle. Et toi Claude tu en penses quoi ? — Ben… à vrai dire… je ne sais pas… pourquoi ton ...
«1234...10»