1. Les joies de la vie en communauté


    Datte: 20/12/2017, Catégories: fhh, jeunes, copains, grosseins, fépilée, cérébral, revede, intermast, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, confession,

    Toc toc. La porte s’ouvre. — Oh ! Tu payes ton thé ? Le jeune homme entre dans ma chambre. — P*tain, tu peux pas attendre que je te dise d’entrer au moins, non ? Il se dirige automatiquement vers ma bouilloire électrique, et après avoir vérifié qu’il y a assez d’eau, la met en route avant de s’affaler sur mon lit. — Ça va, au pire quoi ! T’étais à poil ?— Je fais pas ça, moi, dans ta chambre !— Ben c’est bien dommage, répondit-il avec un sourire. Pierre vit avec moi. Enfin, si l’on peut dire ça. En fait, nous vivons en cité universitaire. Les belles années, la fac, l’autonomie. Pour aucun de nous deux cela n’est nouveau, nous avons déjà nos expériences de vie. Mais pour chacun, la cité U c’est nouveau. Un peu étrange aussi. C’est déboussolant. Beaucoup d’étrangers et finalement, peu de partage entre les gens. À notre étage, à peu près tout le monde se connaît, pour la simple raison que Pierre et moi avons organisé une « crêpe party » où tout l’étage a été convié fin août. En octobre, de nouvelles têtes sont apparues, toutes plus timides les unes que les autres, et au fur et à mesure, nous nous sommes retrouvés en groupe restreint. Pierre avait rencontré Gaël lors de son déménagement, et au fur et à mesure, je me suis liée à lui aussi. Gaël ne vit pas au même étage. Ce qui est marrant, c’est le sous-nombre de nanas dans notre étage. Du coup, c’est dans ma piaule qu’on vient demander les ustensiles de cuisine, c’est chez moi qu’on vient chercher de l’aide pour recoudre un ...
    ... tee-shirt troué. Et c’est chez moi qu’on débarque à 23 h pour boire du thé, puisque je suis la seule à avoir un micro-ondes et une bouilloire. Car nos cuisines sont communautaires. En un sens c’est fort sympathique, on y rencontre plein de gens, on y goûte des plats asiatiques et maoris, mais c’est aussi très contraignant, les cuisines sont souvent salies par des gens qui se fichent du prochain, et il y a des horaires à respecter. Or je suis une mange-tard. J’ai faim entre 21 h et 22 h, tout le temps, un vieux décalage des vacances d’été qui persiste. Et les cuisines ferment évidemment à 21 h 30 (le week-end, nous avons droit à une demi-heure de plus, parce que dans cette cité, on est des fous, le samedi soir des fois, on se couche tard… Ironie). Du coup, je suis la seule qui ait de quoi faire quand un besoin de se sustenter se fait ressentir. Voilà comment je me retrouve à avoir ces deux zozos tous les deux soirs dans ma piaule, et si c’est pas l’un, c’est l’autre. Je les aime bien, on passe des soirées sympas où on se marre en écoutant de la musique et en buvant un verre de rhum/whisky/porto. Mais c’est très dur aussi de les avoir constamment. D’abord parce que, même si je m’entends généralement bien avec les hommes, j’ai besoin d’un contact féminin, quelqu’un avec qui causer trucs de filles et bon… je parle pas torchons avec des mecs, et je ne peux encore moins demander un tampon si je suis dans le besoin… Mais ce qui devient dur, c’est de rester fidèle à mon copain. Éloigné de ...
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