1. Les joies de la vie en communauté


    Datte: 20/12/2017, Catégories: fhh, jeunes, copains, grosseins, fépilée, cérébral, revede, intermast, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, confession,

    ... quelque 500 kilomètres de moi. Oh, je l’aime, là n’est pas le problème. Le problème, c’est qu’au bout de deux mois, le manque sexuel ne se fait plus sentir, il se transforme en une espèce de besoin vital, qui fait vibrer mon corps dès qu’un homme est près de moi. Et les deux hommes assis régulièrement sur mon lit sont très loin d’être des thons. Tous deux très différents, autant Gaël est très grand, barbu, cheveux très noirs avec des yeux bleus, d’une douceur et d’une sensualité incroyable, autant Pierre est sec, pointu, avec des yeux perçants, et respire le sexe à quelques kilomètres à la ronde. Vous savez, mesdames, ce genre de garçon qui influe des pensées du type « tiens, lui, je le testerais bien… » avec un regard de gourgandine. Eh bien, c’est ce qu’il m’inspire. Alors que Gaël, on a envie de découvrir son corps, il semble avoir la peau douce et ses lèvres pulpeuses appellent les miennes dès qu’il sourit. J’en suis à deux mois d’abstinence. Mon vibro change souvent de piles ces derniers temps, et mon voisin doit certainement devenir dingue tous les soirs quand je l’utilise. Seulement, mes deux petits gars, là, ils en sont à bien plus de deux mois. Et toutes nos conversations finissent par dériver. Au début je trouvais ça marrant, j’ai fini par trouver ça lourd, aujourd’hui, chaque phrase me transperce et me fait tremper ma culotte. C’est un délicieux enfer. Pierre aime jouter verbalement avec tout le monde, et c’est un jeu auquel je pense plutôt bien me débrouiller. ...
    ... Aussi nous sommes très souvent en train de nous chamailler. Je me sens proche de lui, nous avons passé des heures à discuter de tout et de rien, sans ambiguïté aucune, mais depuis une semaine, la tension entre nous est montée d’un cran, et se retrouver seuls tous les deux revient à des frôlements de doigts, d’épaules, de corps dans les couloirs. C’est très émoustillant, revivifiant pour ma féminité, dur pour mon moral, intolérable pour ma libido. Gaël ne fonctionne pas ainsi. Gaël ne s’invite pas dans ma chambre, il m’invite dans la sienne, il m’embarque en voiture le dimanche pour acheter mes clopes, il m’embarque le samedi soir pour aller manger un McDo à la sauvette. Il me touche par ses attentions. Il est étrange comme ces deux mecs, lors de mon célibat, m’auraient causé un dilemme cornélien. Mais aujourd’hui j’ai un mec. Quelqu’un qui m’attend. Mais ce sont eux qui sont là. — Tu veux quoi comme thé ?— Comme d’habitude, j’aime bien celui que tu fais en général. Pierre est à la fenêtre de ma chambre. Enfin, si on peut appeler ça une chambre, car, en vrai, c’est un couloir avec un bureau d’un côté, un lit de l’autre et un placard à douche minuscule. La porte à un bout, la fenêtre à l’autre bout. Si vous aimez faire les cent pas, abandonnez l’idée d’une chambre U, en moins de cinq pas, vous aurez visité la pièce. On s’installe sur mon lit, à moitié affalés avec de la musique, attendant que le thé infuse. La discussion s’oriente vers sa future-ex-nana, et dérive, pour changer, ...