Conquêtes et Victoire
Datte: 20/12/2017,
Catégories:
fh,
ff,
jeunes,
copains,
école,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
jeu,
attache,
yeuxbandés,
glaçon,
mélo,
portrait,
amiamour,
... cambrait, je gémissais bruyamment. Je voulus me saisir de sa queue, mais elle s’était dérobée : je la sentis s’introduire lentement dans mon sexe, et s’y activer de plus en plus virilement, comme si elle y menait un combat. Niels fermait à présent les yeux, le visage crispé. Nous aurions voulu prolonger encore nos ébats, mais nous avions déjà atteint un stade d’excitation intense. Je jouis la première, il me suivit peu après, en une succession de plaintes enrouées. Je le ramenai vers moi, couvrant son torse de baisers, nous nous étreignîmes, roulâmes sur le matelas, et nous retrouvâmes aussitôt dans l’eau fraîche de la piscine. Ce fut un long moment de tendresse, à nous échanger des mots doux, mes jambes enserrant sa taille et mes mains son cou, l’eau clapotant sur nos épaules. C’était le temps merveilleux où sa fantaisie servait encore nos étreintes sans former une obsession et bientôt un obstacle à la spontanéité. Le temps où il était si attentif à mes pulsions qu’il y répondait de façon totalement complice. L’élément ludique que nous ajoutions au sexe nous permettait de sans cesse nous redécouvrir, il ne formait alors qu’un joli prétexte à la fête de nos corps, à l’émerveillement de nos cœurs. Si cet épisode avait emprunté au thème de la soumission, il en avait totalement détourné et réinterprété les codes d’une façon parfaitement désarmante. Niels était joueur, il n’était pas dominateur, ni moi son esclave, dans le sens qu’attribuent à ces termes les adeptes du donjon. ...
... Libre à chacun de vivre ses fantasmes comme il l’entend, je ne porte aucun jugement de valeur, chacun son truc. Si je n’accepterai jamais d’être soumise dans la vie, je reconnais pourtant adopter au lit une forme de soumission relative à l’homme que j’aime, ou plutôt à la puissance de son désir. J’aime être l’objet de son désir, être le fruit qu’il croque. Ce n’est pas un aveu de faiblesse, un abandon de pouvoir : je ne m’interdis d’ailleurs pas d’exercer parfois moi-même mon désir de l’homme, de le bousculer, de le prendre. Mais s’il y a bien une chose que je déteste, c’est l’idée que ce partenaire puisse, à partir de l’émotion intense que je tire de l’offrande, verbaliser ce privilège, en tirer une fierté puérile, une grotesque vantardise, et qu’il considère que cette générosité chez moi innée lui autorise tout, à commencer par le ridicule. Tout est question de nuances, et elles ne sont pas toujours simples à traduire, dès que l’on manipule le mot soumission. Si j’aime un homme, c’est une vraie jouissance pour moi que de m’offrir. Prends-moi, use du pouvoir que j’accorde sur mon corps à ton désir, exerce-le comme tu l’entends, avec tendresse ou avec virilité, et n’hésite même pas à être plus rude, si la sincérité de ton désir le commande : je le reconnaîtrai comme tel et y trouverai la voie de mon propre plaisir. Mais veille au moins alors à être à la hauteur de mon abandon et ne transforme pas le bel élan de ton désir en une discipline de pacotille, garde-toi de gâcher la ...