1. Conquêtes et Victoire


    Datte: 20/12/2017, Catégories: fh, ff, jeunes, copains, école, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme jeu, attache, yeuxbandés, glaçon, mélo, portrait, amiamour,

    ... bonne fortune collective, et tous trinquaient de bon cœur avec Léo. Deux jours plus tard, je reçus un texto de Rufus : ~~oOo~~ Lucie avait donc décidé de mettre fin à ma grande misère sexuelle. « Si moi j’arrive à emballer sans cesse, il serait absurde qu’on ne te trouve pas une petite gueule d’amour trop heureuse de profiter de l’aubaine. ». Ce qui nous valut quelques nuits hilarantes au Bad Boy, la discothèque branchée du moment, où Lucie aimait entraîner notre petite bande en virée. À deux mètres de moi, elle abordait au bar des types qu’elle trouvait beaux mecs et leur vantait la marchandise en me désignant du doigt : — Salut, tu vois ma copine, là, oui, celle-là, le canon. Elle est en manque. Ça fait un temps fou qu’elle a plus baisé. C’est l’occase de ta vie. Tu veux que je te la présente ? La majorité du public mâle du Bad Boy étant constituée de gays, il y avait comme un défaut dans son approche de rabatteuse. Et quand par hasard elle tombait sur un hétéro, l’hilarité de tout notre groupe faisait de toute façon vite détourner la tête du mec, convaincu d’être la cible d’un canular poussif. Ma chasteté involontaire devenait un mythe, un gag répétitif pour toute notre bande de potes, mais Lucie était têtue, et poursuivait chaque semaine en boîte son opération »Il faut sauver le soldat Lou ». Elle avait rajouté un élément festif à l’entreprise, que j’avais accepté de bonne grâce. Dans l’hypothèse où elle me trouverait enfin un prince à peu près charmant, il était convenu ...
    ... que je rejoindrais avec lui la chambre de son vaste appartement, qu’elle me prêterait volontiers. Tout notre groupe de fêtards suivrait alors dans un silence fort improbable et s’installerait au salon. Au premier orgasme, je suspendrais mon soutien-gorge à la poignée extérieure de la porte, ce qui serait accueilli par les vivats et les bruits de bouchons du champagne que j’avais promis à tous en cas de succès. Et voilà qu’une nuit, je la vis conduire toute radieuse vers moi un très joli jeune homme aux cheveux bouclés, vêtu d’un costume cintré vert bouteille porté sur un T-shirt noir. — Salope, me fit-elle entre ses dents au passage, tout en le poussant vers moi, celui-là, je me le serais bien gardé pour moi. Au moins, tâche de me renvoyer l’ascenseur. Le garçon s’appelait Jérémie, il était absolument charmant. Il était aussi passablement éméché. Mais je n’allais pas faire ma difficile. Tout se passait à peu près bien. Jérémie me bécotait gentiment sur la banquette du taxi. Arrivés dans la chambre, je le déshabillai et ne fus pas déçue. À peine l’avais-je démarré à la manivelle et équipé d’un préservatif qu’il se mit à m’entreprendre mollement, avant de s’endormir de tout son long sur mon corps. En entrouvrant la porte de la chambre, je vis une douzaine de regards curieux qui me scrutaient depuis le salon. J’éclatai de rire et leur fis signe de me rejoindre. Si je n’eus toujours pas l’occasion de prendre mon pied cette nuit-là, la crise d’hilarité générale forma pourtant la ...
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