Chapitre 2
Datte: 21/12/2017,
Catégories:
couleurs,
Collègues / Travail
médical,
telnet,
nonéro,
sf,
... peu mal partout, mais j’arrive tout de même à rester debout et à faire quelques pas. — Je n’irais pas faire un marathon, mais ça va…— Super ! Allez vous doucher, je vais vous chercher un petit déjeuner. Vous prenez quoi, un café, un thé, un chocolat ?— Un café, c’est impecc’. La douche m’a fait un bien fou, mais rester debout est tout de même assez fatigant pour moi. Je suis sur mon lit placé en position assise, l’interne ne tarde pas à revenir avec le petit déjeuner annoncé. — Merci beaucoup. Au fait, que s’est-il passé, pourquoi suis-je ici ?— Vous avez fait une crise d’épilepsie généralisée. On vous a amené hier sans m’en dire plus. D’ailleurs, j’ai prévenu votre patron de votre réveil comme il me l’avait demandé. Ah oui aussi, votre amie était à votre chevet hier soir…— C’est vrai ?— Oui, d’après ce qu’elle m’a dit, c’est votre médecin traitant… Enfin, elle avait l’air beaucoup plus proche de vous qu’un médecin le serait avec un patient… Elle a dû rentrer chez elle dormir un peu comme je lui ai conseillé de faire.— Elle ne va pas tarder alors. Au fait, où suis-je ?— Au centre hospitalier rattaché à la DGSE. Bon, je vous laisse, à plus tard ! Je n’ai pas eu à attendre beaucoup avant la visite suivante, juste le temps de déjeuner tranquillement. Levasseur est venu me voir dès neuf heures. Après l’habituel « Ça va ? Oui, ça va… », je lui fais remarquer : — Heureusement que la simulation ne devait pas avoir plus de conséquences pour moi que de légers malaises !— Heu… C’est ...
... vrai que je vous avais donné ma parole… En fait, c’est la première fois que la crise se déclenche si vite ! D’habitude, Mademoiselle Karbouh a le temps de la stopper avant… Elle vous en dira plus… D’ailleurs, je pensais qu’elle serait encore avec vous ce matin, elle semblait vraiment préoccupée par votre santé !— Elle a dû aller dormir un peu…— Certainement ! Vous vous souvenez de votre simulation ?— Oui, beaucoup trop nettement, je préfèrerais ne plus m’en souvenir du tout !— Pourquoi ? Que s’est-il passé ?— J’étais un père de famille, j’ai vu mes enfants mourir devant mes yeux alors que j’étais brûlé vif… Mais sinon, rien de bien méchant !— Ah, je comprends pourquoi vous avez fait une crise alors, c’est sûrement lié à cette scène morbide. Vous m’en voyez navré… Si vous voulez, je peux contacter un psychiatre pour vous aider à surmonter ce traumatisme.— Non merci. Mais qu’est-ce que vous avez à toujours me conseiller un suivi psy !— En fait, j’ai fait une maîtrise de psycho avant d’intégrer l’armée, donc c’est mon domaine.— Ah d’accord ! Promettez-moi juste de ne plus me faire avoir des visions pareilles. Il faut peut-être modifier votre méthode de programmation, celle-ci ne donne que des scénarios catastrophes.— Cette fois-ci, on vous a orienté vers les guerres nucléaires. Et ça a réussi, non ?— Oui, je vous donnerai les informations que j’ai recueillies. Mais plus jamais ça, d’accord ?— Promis… À l’avenir on vous laissera choisir parmi plusieurs sujets.— Bonne idée ! Sinon, ...