La détresse de l'aide soignante (5)
Datte: 21/12/2017,
Catégories:
Trash,
... sourire. Je le connaissais. Il était curieux. J’ai dû lui raconter la soirée de la veille, ce que Julie n’avait sûrement pas fait, et j’ai évoqué le restaurant, et le verre. Je n’ai pas caché le passage à l’hôtel, mais je n’ai évidemment donné aucun détail. Autant que Raymond garde une image un peu plus romantique de son petit-neveu. Après son émission, on a préparé le déjeuner ensemble, puis mangé, et après le café nous sommes sortis. Le ciel était bleu, il faisait bon, c’était un temps à sortir. On est donc allés faire quelques courses dans le centre ville. Ce n’était pas grand chose mais Raymond était ravi ! Afin que nous pressions le pas, j’ai quand même dû lui dire que j’avais un rendez-vous à quatorze heures. Et devant son insistance, j’ai dû lui dire que c’était bien avec Julie. — Je m’en doutais ! Tu me voles ma petite infirmière, salaud ! Il rigolait, mais je me demandais s’il n’y avait pas un peu de jalousie tout de même. Dans mes souvenirs, Raymond était un séducteur, un collectionneur de femmes. Un gène familial, sûrement. Nous étions donc de retour à treize heures trente, et à quatorze heures, j’entendais la voiture de Julie ralentir devant la maison. J’ai salué mon grand-oncle et après avoir pris mon sac, suis sorti rejoindre sa belle aide-soignante. Je me suis installé du côté passager, l’ai embrassée, comme un couple tout à fait normal, ce qui l’a faite sourire. — On va à cette adresse, lui ai-je dis en lui tendant un petit bout de papier. — C’est quoi ? — Un ...
... sex-shop. Julie n’a rien dit de plus. Un peu curieuse et un peu perplexe à la fois, elle a démarré la voiture et suivi l’itinéraire sur son GPS. Nous n’étions vraiment pas très loin. Cinq minutes de voiture, en réalité, nous aurions pu y aller à pieds mais je ne savais pas comment allait se dérouler la suite des évènements. J’ai dit à Julie de se garer dans l’allée, à côté du bâtiment décrépi recouvert de graffitis, où une inscription au-dessus d’une porte indiquait qu’il s’agissait bien du sex-shop. J’ai posé ma main sur sa cuisse quand elle a éteint le moteur. — On va aller faire un peu de shopping tous les deux, lui ai-je annoncé. Mais j’attends de toi un comportement exemplaire. — Je ne te décevrais jamais. — Tant mieux. Mais j’ai quand même pris mes précautions, ai-je répondu en prenant mon sac. J’en ai sorti, dans un premier temps, un collier. En cuir noir, assez fin et léger, avec, à l’avant, un anneau métallique, fin lui aussi. Je l’ai passé autour du cou de Julie, avant de le refermer grâce à la boucle de ceinture prévue à cet effet. Julie se regardait dans le rétroviseur comme si je venais de lui passer une parure à la valeur inestimable, frôlant le cuir du bout de ses doigts. — Vois ça comme un signe de ton appartenance. Tu sais ce qui arrive après ? lui ai-je demandé en fouillant à nouveau dans le sac. Sans lui laisser le temps de répondre, j’ai sorti une chaîne aux maillons assez fins également, que j’ai accrochée à la bouche de son collier. J’ai ensuite fais le ...