La détresse de l'aide soignante (5)
Datte: 21/12/2017,
Catégories:
Trash,
... tour pour venir ouvrir sa portière, et ai remarqué la panique dans les yeux de Julie. — Tu veux que j’entre comme ça dans le magasin ? a-t-elle demandé. — Absolument, comme la bonne chienne que tu es. — Et si on me reconnaît ? — Tu peux mettre ça si tu veux, lui ai-je répondu en lui jetant un loup. Julie m’a remercié à voix basse, et a mis le masque en dentelle noire, qui lui recouvrait tout le haut du visage. Je l’aurais quand même reconnue au premier coup d’œil, mais ça ferait l’affaire. — Allez, ai-je dis en tirant la laisse. En piste. Quinze mètres nous séparaient de l’entrée du sex-shop, et Julie n’a pas cessé de se retourner pour voir si on l’avait vue. Je lui ai alors ouvert la porte et elle s’est précipitée à l’intérieur. La décoration était pour le moins sommaire, et l’ambiance des plus glauques. Les quelques allées du magasin, à gauche en entrant, étaient sombres, à peine éclairées par un ou deux néons grésillants. A droite se trouvait le comptoir. Une jeune femme était à la caisse, un peu moins de la trentaine, de grosses lunettes, un côté du crâne tondu très court, des tatouages à peu près partout. J’ai souri en pensant à quel point c’était cliché. Elle, par contre, n’a eu aucune réaction en voyant Julie avec son masque et sa laisse que j’avais laissée tomber sur sa poitrine. Peut-être avait-elle l’habitude de ce genre de situations. Quoi qu’il en soit, je me suis approché du comptoir et l’ai saluée sans avoir de réel retour à mon "Bonjour". — Je viens faire ...
... quelques courses pour ma chienne, ai-je continué en regardant Julie, elle a besoin de nouveaux accessoires. Vous pouvez me la garder le temps que je fasse un tour ? Elle mord pas. J’ai tendu la laisse à la caissière, Julie me regardait avec un air tellement embarrassé que ça en était excitant. — Je n’en ai pas pour longtemps, lui ai-je dis en lui claquant rapidement le derrière. Et effectivement je n’en ai pas eu pour longtemps. Le magasin était tellement petit que cinq minutes plus tard, j’étais de retour à la caisse avec tout ce dont j’avais besoin. La jeune femme était en train de passer les articles sous son scanner quand je lui ai demandé : — Vous pensez que c’est possible de les essayer sur place ? — Tant que vous achetez ce que vous essayez, je ne vois pas où est le problème, a-t-elle répondu en arrêtant de scanner. — Parfait. — Il y a mon patron dans la pièce à côté et un client dans les cabines de visionnage, mais je peux fermer le magasin temporairement si vous voulez. De toutes façons à part celui des cabines, y’a jamais de clients. — Oui, je crois qu’elle préfèrerait, ai-je répondu en caressant la joue de Julie. La caissière s’est levée de son siège pour aller fermer la boutique avec nonchalance. Pendant ce temps, j’ai passé ma main sur les hanches de Julie. Je voyais dans son regard, à travers le loup, que la situation la stressait. Elle n’arrêtait pas de regarder l’autre fille, puis les objets sur le comptoir, et ceux exposés derrière elle. Ma main sur son corps ...