Un certain mercredi - Histoires de Sexe

Un certain mercredi

... été si efficace que ça, mais ne dit-on pas que le plus gros organe sexuel est le cerveau ? Tout a été si vite et je n’ai pas résisté une seule fois. Je m’étonne moi-même. Puis il me relève afin de m’embrasser. Ses mains s’emparent de mes seins, tandis que sa bouche dévore la mienne. Puis une de ses mains s’égare plus bas, du côté de ma culotte, et ensuite dedans, impunément. Il me susurre : — Hum-hum, Sylvie, vous êtes toute mouillée ! Vous ferais-je de l’effet ?— C’est… c’est physiologique, sans plus ! Il retrousse ma jupe, me retourne, se planque contre mes fesses. Je comprendsillico où il veut en venir. Sans grande conviction, je proteste : — Non, Monsieur, pas ici ! Et si votre femme revient ?— Vous voulez rire ? Elle est partie à son fichu salon pro. Elle ne reviendra que demain soir dans le meilleur des cas ! Pas très convaincue moi-même, je réagis mollement : — André, un employé pourrait nous surprendre !— Allons donc, tout le monde est parti en clientèle, il n’y a que nous ici, et vous le savez très bien. Je suis ravi que vous soyez passé de « Monsieur à « André », je préfère nettement !— André, c’est pas raisonnable, surtout vis-à-vis de votre femme !— Ma femme ? À l’heure actuelle, elle doit être certainement avec son amant !— Q-quoi ? J’en reste bouche bée. Et il accepte cette situation bancale ? Je me demande momentanément comment elle peut avoir besoin d’un amant alors que son homme a tout ce qu’il faut. Et puis, je réalise que les choses ne sont pas si simples ...

... que ça. Moi-même, j’ai trompé mon mari, alors que mon couple va bien… sauf sous la couette où ça pourrait être un peu mieux, il est vrai… Il a sans doute deviné ma stupéfaction : — Hier, je vous ai bien dit que mon couple n’allait plus. Si nous sommes encore ensemble, c’est uniquement à cause de la boîte, elle est autant à Anaïs qu’à moi. Notre vie de couple est fichue, mais pas notre entente professionnelle. Hier matin, savoir que ma femme puisse avoir un amant, ça me chagrinait, mais depuis que je vous ai fait l’amour, je vois les choses autrement. Elle a un amant, pas de problème ! Même plusieurs si elle le veut !— Vous en êtes à ce point-là ?— Quand je vous ai demandé de venir hier, il y avait une bonne raison.— Oui, celle de me sauter !— Je reconnais que ça m’a traversé l’esprit ! Entre mes cuisses écartées, je sens distinctement sa queue à l’orée de ma chatte, je le sens forcer pour rentrer, je panique un peu : — Non, André, mon mari !— Quoi votre mari ? Il ne vous fait pas jouir, ou si peu, vous le savez aussi bien que moi.— Vous en savez quoi ?— Vous avez besoin de jouir d’avoir des orgasmes, vous avez besoin de sentir une vraie bite en vous, et pas la petite et malhabile de votre mari ! Osez dire le contraire ! Soudain, sans que j’y comprenne quoi que ce soit, il me fait plier. Je me retrouve agenouillée sur le carrelage de la salle de bain. André fait fléchir mon dos, puis d’un coup sec, me pénètre en levrette. J’ai beau dire « non » en façade, en moi, je dis « oh ...