1. Branleur !


    Datte: 23/12/2017, Catégories: h, Collègues / Travail toilettes, douche, telnet, Masturbation humour,

    ... avant toute chose, lorsque soudain, mon portable sonne. Quelle poisse ! J’arrive à décrocher avec ma seule main gauche, et j’essaye de poursuivre mon petit ménage pendant que je réponds. — Allo.— Allo Xavier ?— Oui.— Salut, c’est Tina.— Ah. Salut, Tina. T’es où ?— Je suis à une fête chez des amis, avec Bruno, Natacha, Etienne et quelques autres, et il y a plein de gens sympas. Si tu veux t’incruster, y’a pas de soucis. Rha ! La merde ! Déjà, branlé à blanc, c’est limite motivant pour draguer, mais avec ce putain de projet à boucler… — Ecoute. Là, je suis encore au taf…— Quoi ! Tu bosses un samedi soir !— On est charrette, avec deux collègues. Ça fait vingt jours qu’on débande pas.— Vous êtes des malades, les mecs. Bon, ben moi je vais m’éclater dans une soirée nickel, et toi tu continues tes mécanos avec tes potes. Comme ça tout le monde s’amuse. Pas vrai ?— Ce que je peux faire, c’est te rappeler un peu plus tard, vers minuit ou une heure, si je viens.— Tu fais comme tu veux. Je voulais juste te faire plaisir parce que je sais que tu sors pas beaucoup.— C’est sympa, merci. Au pire, ce sera pour une autre fois. Je te rappelle tout à l’heure.— C’est ça. Ciao. Il paraît que quand une femme raccroche, si on est vraiment très concentré, on peut encore entendre ce qu’elle dit pendant sept secondes. Là, il m’a semblé qu’elle disait : « Tant pis pour toi » Pas grave. Fin de la toilette intime, rangement de l’outillage. Retour à la machine et au café. Intégration des systèmes ...
    ... d’éclairement virtuel sur un simulateur aéronautique. Si je vous disais que c’est passionnant ? Mon esprit, heureusement dégagé des astreintes corporelles, s’immerge intégralement dans l’écheveau gris et dense des lignes de code entrelacées, des procédures itératives et des dérivations de classe. Sous mes ordres, les flux de donnée brute influent leur trajectoire. D’un édit péremptoire, je modifie les règles du jeu. Je répartis, trie, range, sélectionne, impose arbitrairement une nouvelle condition. Je régule le débit, oriente, évalue, réévalue. Je dois tenir compte des performances de la machine, de la capacité de ses ports d’échanges, des fonctionnalités disponibles, de comment elle a été programmée précédemment et par qui. Soudain, je trouve le dernier bug, l’ultime verrou métaphysique qui empêchait encore cette mécanique parfaitement huilée de venir au monde. En jet continu, quatre milliards de bits à la seconde se répandent exactement où je veux dans les entrailles rutilantes de la bête de course qui rugit sous mes doigts. Eclair blanc du bonheur. J’engendre. Déconnexion. S’affaler sur son siège. Fermer les yeux. Une heure du mat. Ça va pas être facile de rentrer chez moi ce soir. Pas question de rappeler Tina. Direct au pieu. Bagnole. Tina, elle est mignonne. Pas franchement belle, mais un côté sympa qui donne envie de lui faire un cunnilingus comme on proposerait un massage. Une petite gisquette toute légère. On peut la porter facile. Un truc, quand elle sourit, laisse ...
«1...345...8»