Branleur !
Datte: 23/12/2017,
Catégories:
h,
Collègues / Travail
toilettes,
douche,
telnet,
Masturbation
humour,
... deviner qu’elle a le grand écart hospitalier. Mais avec mes conneries, je suis en train de chopper le gourdin en conduisant. Un deuxième levier de vitesse me pousse entre les jambes. Je prétends pas qu’il pourrait se coincer dans le volant, mais quand même, c’est dangereux. De toute façon, le temps d’arriver à la maison, je pense déjà à autre chose et l’éminence s’est résorbée d’elle-même. C’est ça qu’est redoutable avec la fatigue. On a la godillanche qui saute à l’élastique. Premiers réflexes, en arrivant à la niche : allumer la lumière et l’ordi. Je sais, après quinze heures de taf, c’est du vice. Je m’attrape un équivalent sandwich dans le frigo pendant que le bouzin se met en branle. Ronronnements, cliquetis, incontournable « bip ». Réveil douloureux d’une épouse fatiguée. Vérifier les e-mails. Que du vent. Faire le tour de deux trois forums. Calme plat. Tout monde est soit dans son lit, soit en train de faire la fête, soit les deux. Curiosité ? Habitude ? – Basculement en mode recherche. Annuaires indexés, portails galeries de vignettes, tri par genre, taille, goûts, couleurs. Je vous passe les menus, vous les connaissez mieux que moi. Lesbiennes, éjac, sodo… Le cirque pornographique dans toute sa magnificence : ses clichés, ses pièges, ses abus, ses pubs, son incommensurable misère qualitative et son irrésistible attraction. Accroché par une blonde au regard fascinant. Des yeux gris-bleu brillants comme des petits diamants sur l’image miniature. Cliquer. Agrandir. ...
... Superbe. Grande classe. Cinquante ans. Lookée bourgeoise dans un appartement genre parquet ciré et cheminée de marbre. Elle se déloque devant un grand miroir biseauté et serti, évidemment, dans un cadre baroque et doré. Galerie mature, bien sûr. Mature, mon cul ! Elle est magnifique. Ils pourraient pas nous faire une galerie Belles et une galerie Moches, qu’on arrête de fureter vingt ans pour trouver une donzelle montrant plus de finesse qu’un double attelage bovin ? Ma reine du soir est coiffée à la Marilyn, mais une Marilyn qui aurait eu la patience se bonifier sous la caresse du temps. Chemiser blanc, jupe noire, bijoux dorés : madame est chez elle et nous offre un spectacle privé. Se déparant pièce par pièce de sa rare élégance, elle dévoile d’image en image sa poitrine quinquagénaire, ou révèle une fine culotte et le haut de ses bas noirs en relevant sa jupe. Dios mio ce sourire, ce regard et ce corps. Il faudrait écrire en dessous : « Ceci n’est pas une femme », pour que j’arrête de penser à embrasser l’écran. Perturbation annoncée au niveau du calcif. Un monsieur à l’étroit demande à prendre l’air. Chtonk, chtonk, chtonk. Bruit des boutons qui sautent. Le monsieur s’étire et semble respirer. À nous deux, my lady. Veuillez prendre la position 09.jpg s’il vous plait. Ne bougez plus. Le petit oiseau est sorti. Prise en main du corps délictueux. C’est pas tout à fait convainquant, très chère. Essayez plutôt la 05, où vous exhibez avec une certaine prestance les preuves ...