1. Mon voisin est un gros porc et j'aime ça. (5)


    Datte: 28/12/2017, Catégories: Trash,

    — Il t’a bien pinée ? — Ça t’écorcherait la gueule de dire bonjour ! — OK, OK... bonjour bonjour... alors c’était comment ? — Qu’est-ce ça peut te foutre ? — J’ai bien le droit de savoir, non ? — Tu n’as aucun droit. Je n’avais pas aimé cette intrusion dans ma vie privée, par SMS à l’heure du boulot. J’avais l’impression qu’il voulait tout le temps que je revienne et qu’il ne me laisserait plus aucun espace de liberté. Il ne fallait pas qu’il devienne envahissant. — Ben, tu pars de chez moi pour te taper Rémi, alors, je voulais savoir... — J’ai été claire. Je baise avec qui je veux quand je veux et je ne te dois aucun compte. — OK, OK... mal baisée, hein ? T’as pas l’air cool, ce matin. — Non très bien baisée! Il m’a prise quatre fois, dans tous les sens. Ça te va ? Ce n’était pas vrai mais qu’importe ! — 4 X ? J’y crois pas. — Jaloux ? — Et il a une grosse bite ? — Tu l’as vue sa bite avant-hier soir ! C’est quoi ta question ? Bon aller, j’ai du boulot. Salut. Et je coupais mon portable. J’étais en colère... je ne savais pas au juste pour quoi. Certes le boulot commençait par des emmerdes, certes j’avais peu dormi....mais est-ce que cela valait la peine d’envoyer chier l’homme qui m’avait spontanément ouvert ses bras pour me consoler.. et qui l’avait bien fait... trop bien peut-être. Mais peut-être était-il réellement jaloux, et donc possessif... et je ne voulais pas me remettre sous la coupe d’un homme, fût-il le meilleur queutard du monde. En fait je me sentais mal. Je ...
    ... n’avais toujours pas digéré d’avoir été trompée, même si j’avais fait une croix définitive sur Kévin. Et puis je me demandai si je n’étais pas en train de devenir un objet sexuel. Bien sûr, le sexe avec Jean-Pierre, c’était extraordinaire. Mais me retrouver au milieu de ses potes, offerte à des inconnus, sans m’y être opposée. Comment avais-je pu descendre si bas ? En fait je ne décidais plus de rien. Je me laissai dominer par un appétit sexuel insatiable, qui m’enlevait toute mesure, toute raison, tout libre arbitre. Pour échapper à l’emprise de Jean-Pierre, ou ce que je prenais comme telle, j’avais passé la nuit avec le livreur de pizza qui m’avait fait l’amour en missionnaire pendant une bonne demi-heure et qui m’avait demandé à mots couverts si je voulais vivre avec lui. Je l’avais gentiment remercié et on avait dormi côte à côte après, comme des inconnus. Le matin on s’était séparé en se disant juste " à plus". Il fallait que je parle de tout cela à quelqu’un. J’aurais pu aller chez un psy, mais je n’en connaissais aucun. Il y avait bien sûr Pauline. Ma super pote Pauline. Avec laquelle je m’étais fâchée quatre ans avant pour une histoire de mec. Elle m’avait sifflé un mec sous le nez. Je voulais sortir avec, elle le savait et elle avait dégainé la première. Elle m’avait expliqué que ce gars était un connard et que cela ne valait pas la peine que je sorte avec lui... en quelque sorte, elle s’était sacrifiée pour que je ne me mette pas avec ce mec. Quelques semaines après je ...
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