Mon enfer (8)
Datte: 28/12/2017,
Catégories:
Divers,
La musique et ses couleurs… 8/8 Une situation, une envie et aucun regret… juste du bonheur ? J’ai repris des habitudes. Celles de me lever tôt, d’aller au parc tout proche, de courir de bonne heure le matin. Je ne veux plus de ces rencontres d’un instant, de ces étreintes qui me donnent un plaisir fou, mais sans vraie vie amoureuse. Je n’ai pas souhaité continuer à faire l’amour avec Francine, elle peut tout aussi bien vivre avec son avocat. Mon affaire elle s’est tassée et plus personne ne m’en reparle. J’ai été une dernière fois auditionnée par une femme juge qui avait bien du mal de trouver les mots pour qualifier ce qui m’était arrivé. Elle semblait surtout satisfaite de voir que je ne ferais rien contre cette justice pas juste du tout. J’ai bien senti qu’elle respirait mieux lorsqu’elle a compris que j’étais sérieuse quand je parlais de ne pas remuer le passé, de ne pas faire remonter les mauvaises odeurs de ces moments pourris pour moi. Son stylo sur le papier puis les phrases écrites sur des feuilles blanches par une greffière zélée retraçaient en quelques lignes cette tentative d’oubli de ma pénitence forcée. Je crois que nos pontes avaient choisi une femme pour m’entendre, car seule une d’entre nous pouvait, si c’était possible, concevoir ce besoin d’anonymat après des moments si difficiles. Sortie d’un bureau aussi austère que la fonction de celle qui l’occupait, je me suis remise en selle, seule, mais j’ai gardé la… enfin ma maison. Les fenêtres sont maintenant ...
... agrémentées de jolis rideaux et de volets roulants que je baisse chaque soir. Alain n’est pas très loin, mais je ne l’aimerai jamais, même si j’avoue que mes tripes gardent encore le souvenir de sa queue plantée en elles. Ma vie se résume comme beaucoup de femmes seules à des horaires de bureau, des repas pris dans la solitude. Sur le plan sentimental, cette affaire m’a fait sans doute aussi comprendre que j’étais capable d’aimer autant les corps féminins que ceux plus rugueux des hommes. Au hasard des rencontres que j’ai faites, depuis que cette histoire est terminée, j’ai joui avec l’un et l’autre sans distinction de sexe. J’avoue cependant que parfois je préfère la souplesse et la douceur des nanas, elles savent mieux cerner nos envies et définir nos priorités. Mais c’est sans doute dû au fait que nous savons ce que nous aimons et que nous sommes capables de le retranscrire en caresses sur des corps analogues au nôtre. Mais je garde aussi au fond de moi, l’envie de ses sensations que donne un sexe mâle qui pourfend ma chatte, qui s’introduit ailleurs aussi et principalement, j’aime les fellations. Mais je ne privilégie ni les hommes ni les femmes, c’est juste un choix lors de certaines rencontres. Puis au fil du temps, j’aspire à plus de sérénité, à une certaine stabilité dans mes relations. J’ai quitté Mélanie et son Gino qui devenaient trop envahissants, et progressivement, me suis détachée du milieu dans lequel j’avais mis un pied, peut-être un peu trop rapidement. Depuis ...