1. Mon enfer (8)


    Datte: 28/12/2017, Catégories: Divers,

    ... des semaines, j’ai repris des études pour faire ce dont j’ai toujours rêvé. Bien sûr, il m’arrive de croiser, parfois Alain, mais nous avons fait le point. Il est bien conscient qu’aimer ne suffit pas. Pour que l’amour au sens beau du terme, soit un cadeau du ciel, il faut qu’il soit partagé des deux. Je ne pourrai jamais être amoureuse de lui, bien que parfois je me retienne de l’appeler, pour le plaisir de partager… encore un peu de sexe. Il est un très bonamant. Francine a eu quelques crises avant de comprendre que je ne serais jamais tout à fait une femme à femme, même si nos jeux de langues et de mains avaient su m’enflammer parfois. Gilles est toujours en couple avec mon amie et ses deux enfants partagent leur temps entre Mélanie et Gino et ce couple que leur mère forme avec lui. Je fréquente maintenant des endroits un peu… comment dire… osés où le mélange des sexes est permis ! Dans ces boites, je peux puiser tout à loisir, pour ne pas dire piocher dans un cheptel qui me donne un certain plaisir anonyme. J’adore par-dessus tous, ces hammams et ces saunas où je peux me balader nue sous une serviette. Je jauge et regarde, sans scrupules des hommes et des femmes qui sont là pour les mêmes raisons que moi. De temps en temps, oh ! Pas souvent, je le concède, je me laisse aller à une pulsion qui m’emporte vers celui-là ou celle-ci, sans état d’âme. Je laisse faire la nature et prends en rendant parfois également le plaisir que l’on me donne. Tout est et reste anonyme, sans ...
    ... nom. Si le type que je rencontre dans ces boites insiste trop, je le jette sans ménagement, et je dois dire que rarement une femme m’a poursuivie de ses assiduités en dehors de ces clubs. Comme quoi, il existe bien quelques différences, au moins dans les comportements. Je n’ai aucun critère particulier, c’est seulement à l’instinct et il m’arrive fréquemment de ne faire qu’un bref passage le samedi soir, dans certains établissements et qu’après avoir pris un verre, que je me paie toujours, je rentre chez moi pour me délasser devant la télévision. Par contre je peux aussi… consommer et quand je le fais, c’est sans modération, mais après m’être bien fait comprendre. À savoir que l’heureux élu ou la chanceuse avec qui je décide de franchir le cap ne doit en aucun cas tenter d’obtenir un rendez-vous en dehors des murs qui vont nous voir faire l’amour. Jusque-là pas de problème ! Tous ont respecté, mais c’est peut-être aussi parce que je suis d’une méfiance absolue. Je ne donne aucune indication pour que l’un ou l’autre me situe géographiquement, je crois que c’est mieux ainsi. La justice a oublié bien vite jusqu’à mon nom, mais j’ai reçu un jugement qui me réhabilitait ! C’est la moindre des choses, je suppose. Le blabla habituel, le jargon judiciaire incompréhensible pour le commun des mortels qui justifie quelque part que je ne veux pas de réparations pécuniaires, mais revirginise cependant mon casier judiciaire. Je ne leur en demandais pas autant. Alors quand en sortant de la ...
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