Mon enfer (8)
Datte: 28/12/2017,
Catégories:
Divers,
... sueurs et pas vraiment froides, un comble ! Elle remet sa tasse vide sur le plateau et j’approche la mienne du même lieu quand elle me prend par le poignet. Je n’esquisse encore aucun mouvement de recul lorsque sa tête pivote et vient à la rencontre de la mienne. Pourquoi ai-je senti d’instinct qu’elle allait m’embrasser ? Mais pourquoi surtout, je ferme les yeux, en attendant ces lèvres qui vont se coller aux miennes ? Qui peut m’expliquer cette espèce de passivité à vivre ma vie, comme une spectatrice de ces évènements pourtant… bien réels ? Les deux petits gnomes à l’intérieur de mon cerveau se tirent la bourre. L’un rit de ce qui arrive et m’encourage à aller de l’avant et le second tente de me faire réfléchir sur ce qui va se passer. Ça bout sous mes cheveux, mais je ne refuse absolument pas cette bouche gourmande qui s’empare de mes lèvres. Le diablotin m’incite à ouvrir largement mes lippes, l’angelot lui me supplie de n’en rien faire. Qui croyez-vous qui va gagner cette étrange bataille ? Le lilliputien vêtu de blanc ou le porteur de fourche tout en rouge ? Le temps que je réagisse, Renée a déjà une main sur ma nuque, m’attirant, me pressant contre son visage. C’est goulument qu’elle me fourre dans le bec sa langue d’une douceur exquise, je dois le reconnaître. Forte de cet avantage, elle laisse se promener sa seconde mimine sur mon dos, frictionne tendrement mon corsage. Le succube se moque du chérubin lui intimant l’ordre de rendre les armes. Ils se font face ...
... plus que jamais, et sous mon crâne, c’est épique. Je veux, je refuse, je refuse, je veux… mais mon corps lui dans tout cela ! Et bien, il prend le parti du petit cornu et s’engage dans un processus que je ne connais que trop bien. Il fond, se répand en une humidité qui ne cesse d’aller en s’accentuant. Le nain blanc se replie dans un tiroir secret de mon cerveau. Il a perdu cette guerre des sens une fois de plus. Elle a rapidement trouvé les boutons qui masquent mon soutien-gorge. Alors sa bouche quitte mes lèvres pour se porter sur, dans un premier temps, les bonnets qui les recouvrent. Voyant qu’ils deviennent gênants, elle s’empresse de retirer les manches de mon caraco de chiffon pour enfin faire glisser le cache nichons, et elle semble experte en dégrafage de ce genre d’objet. Alors les lèvres goutent aux fruits tendus par une sorte d’excitation. Et elle doit trouver les fraises qui surmontent mes seins à son gout puisqu’elle persiste à mâchouiller mes deux tétons. Je souffle, respire de plus en plus intensément. Les mains ne s’arrêtent pas à ma poitrine, poussant l’avantage que je leur ai laissé, pour se faufiler plus bas, flirtant avec la ceinture de ma jupe. Comment Renée s’y prend-elle pour me la retirer ? Je ne m’en préoccupe nullement. Mais quand ses doigts frôlent dangereusement l’élastique de ma culotte, j’ai seulement une seconde d’hésitation. Le Séraphin tente de s’interposer, mais il est immédiatement éconduit par le mini Satan qui le refoule. Cette fois il ne ...