1. Les amants de Lady Schneckerley (3)


    Datte: 29/12/2017, Catégories: Hétéro

    ... chambre sous les toits. Tout le monde étant au travail à cette heure, je ne fus pas vue. Je frappai. On ne me répondit pas. Je frappai encore et comme le silence se maintenait, j’ouvris. L’ Homme était nu. Il soignait ses plaies en pleurant et je regrettai vraiment qu’il préférât les hommes car la pièce était belle et je m’en fus fait un délice. Il croisa les mains devant son sexe : "Que me voulez-vous ? Sortez s’il vous plaît Milady, ce n’est pas un endroit pour vous". — Comment vous appelez-vous ? — Arthur Madame. — Eh bien Arthur, j’ai tout vu ? — Pardon ? — Je vous ai vu avec le jeune Lord Glanfort. Vous l’aimez ? Il n’y eut pour réponse que des pleurs. "Il vous aime "? — Je... je ne sais pas. — Si, vous savez, il vous aime. Qu’allez-vous faire maintenant? — Hélas, Madame, je suis à la rue, sans recommandations... — Bien attendez-moi ici. Je retournai au château, signai une lettre et revint. Il était habillé, avait fait son baluchon et s’apprêtait à partir. "Tenez, vous vous rendrez chez moi à l’adresse indiquée. Vous présenterez cette lettre à mon intendant et il donnera un emploi". — Ô ! Madame est trop bonne. Mais pourquoi fait-elle cela ? — Vous le saurez bientôt. Dans l’après-midi, prétextant une migraine, je me retirai et me rendis en cachette à l’appartement du jeune lord Glanfort, dans l’aile gauche du château où il devait y avoir peu de monde à cette heure. Je frappai à la porte mais on ne répondit pas. J’insistai sans plus de chance. J’ouvris donc et me ...
    ... retrouvai dans une antichambre déserte. Une autre porte à gauche était entrebâillée. Je frappai à nouveau et comme il n’y eut pas de réponse, j’entrai. La pièce était dans la pénombre à cause des rideaux tirés et une forme gisait sur le lit. C’était William, celui que j’avais surpris en si virile compagnie quelques heures plutôt. J’ouvris les rideaux. "Mais...mais, Milady, qui vous permet... que faites-vous chez moi "? Il était vraiment très beau, sa chemise ouverte sur son torse puissant et légèrement duveteux. Dommage que celui-ci aussi eût une inclination pour les hommes. Ses yeux étaient rougis par le chagrin. "Je suis venu vous apporter un réconfort Monsieur". — Je n’en ai nul besoin Madame. Je suis juste un peu souffrant. Retirez-vous je vous prie. — Alors disons que je suis venu vous proposer un marché. — Un marché  ? De quoi parlez-vous Madame ? — Et bien disons que je vous ai vus ce matin avec ce... ce jeune palefrenier... — Je vous demande pardon... — J’ai tout vu Monsieur... tout l’intérêt qu’il vous porte ainsi qu’à vos parties charnues... Il s’était redressé et me regardait effaré. "Que désirez-vous madame"? — Un marché je vous l’ai dit. J’ai vu votre... goût... et combien peu Monsieur votre père l’apprécie. — Ô mon Dieu, je suis perdu... — Au contraire Monsieur, je puis tout arranger. — Comment cela ? — Si vous acceptez mon accord... Peut-être reverrez-vous ce jeune homme... très généreusement gâté par la nature... — Parlez Madame, parlez de grâce ! Que faut-il faire ...
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