1. Monstrueuse - Ténèbres


    Datte: 29/12/2017, Catégories: fh, poilu(e)s, Oral pénétratio, fsodo, policier,

    En arrivant dans la carrière, je n’ai pas spécialement reconnu les lieux. L’endroit était beaucoup plus verdoyant que dans mon imagination, la pente plus douce, le trou semblait moins profond, l’atmosphère moins ténébreuse. — Alors ? S’enquit Annick.— Alors rien. Pour moi, il devrait y avoir une petite plate-forme à mi-pente avec des rochers affleurants. Il n’y a rien qui ressemble à cela par ici. Elle avança d’une vingtaine de mètres. — Et là-bas, dit Annick— Où ça ?— Là-bas, dans le renfoncement. Viens près de moi et tu vas voir. Effectivement, de l’autre côté, la pente était plus abrupte. Nous nous sommes approchés du lieu indiqué. Et, plus nous avancions, plus un sentiment étrange m’envahissait. C’était un peu comme dans mon rêve. Parvenus sur la plate-forme, la ressemblance était saisissante, en particulier les deux gros rochers dont l’un avait une cavité d’une forme très caractéristique. Trop troublant pour moi ! Je tremblais et je commençais à avoir sacrément la frousse. « J’ai tué un homme, il est enterré là ! ». Là, devant moi, juste au-dessous de l’endroit où Annick se trouvait. — C’est ici ! Tu marches dessus !— Tu en es certain ?— Je suis certain qu’il faut foutre le camp d’ici au plus vite. Je ne veux plus savoir, je préfère m’en aller pendant qu’il en est encore temps.— Oh, ta gueule, arrête de pleurer ta mère ! Et passe-moi le sac, je vais fouiller. Annick s’était mise à creuser. Elle y allait de bon cœur mais sans grands résultats. Le sol était noueux, gorgé ...
    ... de racines, un enchevêtrement inextricable qui butait sur la pioche. — Tu vois, il n’y a rien là dedans.— C’est bien possible, consentit-elle.— Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement, avec toutes ces branches et toutes ces caillasses.— Raison de plus pour aller jusqu’au bout. Ça te gênerai de m’aider un peu à arracher tout ça ? Je n’ai vraiment rien dans les bras, je suis une faible femme et j’ai toujours été nulle en sport. A contre-cœur, je me suis mis à piocher à mon tour, parvenant assez facilement à éliminer la couverture végétale. Et vingt minutes plus tard un trou assez large et relativement profond béait devant nous. — Je crois que le cadavre s’est dissous dans la terre, dit-elle avec malice.— Et bien tant mieux, ce n’est pas plus mal. Je suis pourtant presque certain d’être venu me promener dans ce coin dans ma jeunesse. Mais j’ai dû délirer dans ma tête. Des peurs cachées, des terreurs ancestrales, et cet endroit isolé perdu au fond des bois est propice à faire naître tous les frissons.— Pour ma part, j’étais presque sure que c’était uniquement dans ton imagination. J’allais me relever mais je ne sais pourquoi, ce dernier coup de pioche. Quelque chose de blanc à jailli… quelque chose de différent… comme un bout d’os. Nous nous sommes regardés, incrédules. Nous étions déjà dans nos têtes sur la route du retour. Comme si le destin nous avait rappelés « Hop là, mes amis, venez donc voir ce que j’ai pour vous. » Annick s’est penchée sur le trou, a ramassé ...
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