1. Monstrueuse - Ténèbres


    Datte: 29/12/2017, Catégories: fh, poilu(e)s, Oral pénétratio, fsodo, policier,

    ... colline. — T’es con ou quoi, je t’avais dit « Pas de panique ». Ta réaction, c’est le meilleur moyen pour qu’il trouve ça louche, si tu veux mon avis ! J’ai continué mon chemin plus calmement, en faisant « profil bas », impossible de lutter contre cette peur panique. J’avais été vraiment minable ! Nous avions dépassé le sommet, elle était toujours derrière moi et me suivait sans rien dire : — Attends, une seconde, j’ai envie de voir ce qu’il est en train de faire. Elle est remontée jusqu’en haut et s’est arrêtée près d’un arbre. Après avoir un peu hésité, j’ai fini par la rejoindre. L’homme était toujours sur la plate-forme, il inspectait le sol et remuait la terre avec ses pieds. — C’est un clodo ou un braconnier. Vu sa démarche, il a l’air à moitié bourré.— Il va trouver le corps.— Penses-tu, il est juste intrigué. Il ne doit rien voir, j’ai remis plein de terre. Si seulement tu ne t’étais pas barré comme un voleur, j’aurais eu le temps de reboucher convenablement le trou, il n’aurait rien vu du tout.— Et s’il fouille, et s’il découvre le corps ? En plus il nous a vus, il pourrait nous reconnaître.— Et si, et si, et si. Le principal c’est de mettre un maximum de distance entre nous et les interrogations de ce type. Nous allons récupérer tranquillement nos mobs en essayant de laisser le minimum de traces possibles. Et puis nous allons rentrer bien sagement chez nous, toi chez toi et moi chez moi, ça nous fera un semblant d’alibi. On se retrouve après dîner chez ma ...
    ... grand-mère, disons vers 9 heures et demie. Cette décision n’était pas discutable. Et, après ma réaction de tout à l’heure, je faisais profil bas. J’avais vraiment honte de moi, surtout vis à vis d’elle. J’avais pris mes jambes à mon cou en la laissant toute seule. Certes, par la suite, je l’avais attendue, mais on ne réagit pas ainsi quand on est avec l’amour de sa vie. L’amour de sa vie on la protège et on protège sa fuite. Je ne la méritais pas, j’étais vraiment un minable et elle avait toutes les raisons de la terre de m’en vouloir, pour ça et pour toutes les atrocités que j’avais commises dans mon passé. Notre retour s’est fait dans un grand silence. Nous étions tous les deux enfermés dans nos pensées et, comme j’ignorais les siennes, elles ne pouvaient être que négatives à mon égard. À peine un bisou furtif lorsque nous nous sommes séparés… J’ai eu un instant envie de me suicider. Je le ferais un peu plus tard. Je me suis enfermé dans ma chambre. Je n’avais aucune envie d’aller la rejoindre. Et, connaissant mon inactivisme, j’étais bien sur le point de lui poser un lapin. Une immense lâcheté comme toujours. Comme cela, elle comprendrait quel pauvre petit mec je pouvais être… De toute façon, c’était foutu, complètement foutu, des choses comme ça sont irréparables, irrémédiables et irrattrapables. Ça laisse des traces grosses comme des ornières. — Pascal, Pascal, Pascal ! Tu peux venir, c’est Annick au téléphone. Allez, vite, dépêche-toi un peu. Pardon ! C’est quoi ce bruit dans le ...
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