Soumission
Datte: 06/07/2017,
Catégories:
ff,
inconnu,
complexe,
magasin,
fsoumise,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
nopéné,
journal,
... j’estime que je n’avais pas été trop défavorisée. Satisfaite de mes un mètre soixante-huit, un peu moins de ma rondeur dont attestaient mes soixante-huit kilos, mais somme toute heureuse de mes hanches pleines et de ma poitrine qui titrait, bon an mal an, un gentil 95C, je me considérais comme encore attirante. Sans trop de succès, hélas, et je ne compte plus les soirées – ou les nuits – de plaisirs solitaires, perdue dans mes fantasmes et rêvant de la fille idéale qui partagerait mon excès d’amour saphique. La vie quotidienne d’une lesbienne cinquantenaire dans une petite ville de province exige de faire de l’hypocrisie sa seconde nature. Si l’on n’est pas intégrée dans le milieu bourgeois local, la rumeur et les médisances courent vite. Je m’inventais des amoureux, toujours à bonne distance d’ici, ce qui expliquait ma condition de célibataire et justifiait mes voyages dans des régions éloignées. En ces occasions, relativement rares, je profitais de mon anonymat pour me livrer à des débordements sexuels où j’explorais toutes les capacités de mon corps à jouir. Je crois bien qu’à l’exception de la coprologie, de la pédophilie et de la zoophilie (hormis, je dois dire, l’expérience d’une langue de chat sur le minou), j’ai connu et apprécié tout ce qu’une femme peut donner et recevoir d’une autre, voire de plusieurs autres. J’en tirais un apaisement momentané, mais au retour, retrouvant la banalité de l’existence, j’éprouvais le désenchantement de n’avoir eu pour partenaires ...
... que des filles de rencontre. Peu de temps avant les évènements qui ont transformé radicalement mon avenir, j’avais été envoyée en mission dans un pays du Moyen-Orient. Honneur insigne pour moi, mais qui a eu sur mon équilibre psychologique des effets majeurs à cause de l’aventure traumatisante qu’il m’a fait vivre et que je raconterai peut-être un jour. Bref, revenue à la vie « civile » j’avais dû être suivie médicalement. Aucun résultat tangible n’ayant été constaté et mon esprit continuant de vadrouiller en boucle malgré les traitements et les anxiolytiques, les docteurs au grand complet, généraliste, gynécologiste et psychiatre, avaient décidé de me placer en cure de sommeil. Après de longues semaines en maison de repos spécialisée, j’avais été déclarée tirée d’affaire et, sous réserve d’entretiens réguliers à poursuivre, autorisée à rentrer chez moi, en arrêt de maladie. Il m’avait été conseillé de trouver des dérivatifs, de chercher des « compensations », de me prendre moi-même en main pour retrouver mon équilibre. Je flânais donc ce jour là dans les rues de D… sans but précis mais à l’affût de la bonne affaire que pourrait m’offrir la période des soldes. J’avais un peu forci, mes culottes me serraient et mes seins avaient perdu de leur faible superbe. L’infirmière en chef et ses collègues, pour qui rien de ma personne n’avait plus de secret, et même les aides-soignantes, qui n’en ignoraient pas non plus la plus intime parcelle, m’avaient chacune à leur tour fermement ...