Soumission
Datte: 06/07/2017,
Catégories:
ff,
inconnu,
complexe,
magasin,
fsoumise,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
nopéné,
journal,
... sociales, je ne me sentais pas à ma place, avec un vague sentiment d’inquiétude. La grande et svelte vendeuse qui officiait à proximité de l’entrée m’avait jeté un coup d’œil interrogateur avant d’afficher l’espace d’une seconde un sourire vaguement condescendant à mon égard. Elle m’invita à lui confier mon sac et mon manteau. Malgré son jeune âge – vingt, vingt-deux ans peut-être – elle m’avait jaugée et identifiée comme étrangère à sa chalandise usuelle. Cette considération dédaigneuse m’eût parue insultante en d’autres temps, mais j’étais, je le répète, dans un état d’incertitude et de recherche. Au lieu de m’enfuir, je me suis avancée et c’est alors que je l’ai vue, Elle ! Je l’ai reconnue tout de suite : depuis mon installation dans cette ville, je l’avais croisée quelques fois, aperçue plus souvent au volant de son cabriolet de luxe, et régulièrement vue dans la rubrique des personnalités de la presse locale. Il courait quelques racontars sur elle, mais jamais aucun scandale n’avait entaché sa réputation. Elle avait autour de quarante-cinq ans et n’était pas mariée. On disait qu’elle dirigeait de main de maître son office notarial, qu’elle tenait son personnel et sa clientèle avec la même poigne, qu’il ne faisait pas bon lui tenir tête, y compris pour ses confrères. Une maîtresse femme, menant virilement ses affaires avec une implacable autorité. Ses employées (oui, son étude n’employait que des femmes, à tous les postes, des clercs aux secrétaires), ses employées, ...
... donc, ne divulguaient pas la moindre information qui puisse alimenter les chroniques, et d’ailleurs on ne les voyait pratiquement jamais en dehors des bureaux de Me Ève L*. Ce jour-là, elle portait un ensemble osé, boléro et jupe de cuir mauve, qui accentuait la finesse de sa silhouette et des mules à talons qui la grandissaient d’une dizaine de centimètres. La belle notaire courait les soldes, tout comme moi, et elle semblait aussi peu déterminée que moi sur l’article qu’elle recherchait. Pour l’instant, elle contemplait un rayonnage exposant des dessous de haute couture. Mue par une impulsion incontrôlée, je me suis détachée de la porte et j’ai zigzagué le plus discrètement et naturellement possible vers le rayon qui lui faisait face. Cette femme de classe m’intriguait et m’attirait. Je m’étais souvent dit que j’aimerais faire sa connaissance ; pourquoi pas saisir cette occasion ? Plus proche d’elle, ma belle assurance s’est vite envolée. J’aurais bien voulu l’aborder, mais sous quel prétexte lui adresser la parole sans paraître importune… Pour trouver une contenance, je me mis à examiner un très joli body blanc, qui ne m’intéressait pas vraiment car les tailles disponibles ne semblaient pas proposer mon 44 indispensable. Je tripatouillais quand même un modèle, puis l’autre, éprouvant l’amplitude des bonnets, tâtant la fermeture de l’entrejambe, la coupe de la taille et des fesses. Ma morphologie m’oblige à être attentive, car se retrouver avec les boutons dans l’entaille et le ...