Soumission
Datte: 06/07/2017,
Catégories:
ff,
inconnu,
complexe,
magasin,
fsoumise,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
nopéné,
journal,
... bas du body en chiffon roulé entre les fesses n’a rien de confortable. J’examinais tout, en fait, plus par habitude que par besoin : j’aurais préféré trouver un ou deux soutiens-gorge et une ou deux paires de culottes de bonne qualité que le rabais important m’autoriserait à acheter, même si cela devait représenter une folie pour ma bourse. En tout cas, mon manège a attiré son attention. En levant les yeux, j’ai vu les siens qui me fixaient avec acuité. Elle agitait nonchalamment une large ceinture de cuir qu’elle venait de prendre en main. Cette attitude m’a fait songer à la Mère supérieure du pensionnat de mon adolescence : c’était le même geste, avant de nous corriger. J’ai légèrement rougi, sans doute, car son visage s’est éclairé et elle a plissé les paupières en m’étudiant sans retenue. J’ai souri à mon tour en inclinant la tête pour la saluer. Elle a fait le tour des rayons et s’est plantée à côté de moi, la main tendue. — Bonjour, je suis Ève L*. Je me suis présentée, mais elle a eu l’air de ne pas écouter. — Vous cherchez de la lingerie ? Un body ? Vous savez, tout ça, c’est bien superflu ! Je n’en revenais pas : cette femme si distinguée m’expliquait sans détour qu’elle méprisait la lingerie et les dessous. Non que j’en sois restée aux culottes Petit Bateau, mais je mettais toujours quelque chose, un soutien-gorge, indispensable avec mes seins lourds, et au moins des collants, comme ce jour-là par exemple. Elle a dû deviner mes pensées – je sais aujourd’hui quelle ...
... est sa perspicacité ! – car son regard est descendu vers mes jambes. — Mes paroles vous étonnent, Colette ? Sachez qu’aucune de mes amies ne porte de dessous ; je ne le permettrais pas. Vos jambes sont gainées, à ce que je vois. Avez-vous des bas autofixants ou un porte-jarretelles ? J’avouai l’incongruité d’avoir mis des collants, en me sentant déjà coupable de cette inconvenance au regard des critères qu’elle venait de m’indiquer. — Vous avez tort, me dit-elle un peu sèchement ; une femme comme vous devrait être plus coquette, et penser à savoir plaire. Je me récriai en rappelant qu’à mon âge, hélas, les belles années sont passées et que le corps a oublié la fermeté de sa jeunesse. Elle eut une moue ironique et me coupa la parole : — C’est parce que vous vous laissez aller, c’est tout. Vous ne vous entretenez pas. Votre poitrine pourrait être plus belle, vos hanches mériteraient un effort, et ne parlons pas de vos fesses : elles accusent une décennie d’avance sur le reste. M’entendre ainsi rabrouée en public m’avait sidérée. Ce sermon me fit venir les larmes aux yeux. Elle reprit plus doucement : — Pourtant, je suis sûre qu’avec un peu de bonne volonté vous redeviendriez attirante. Vous n’avez pas un visage désagréable, et ce que je discerne sous vos kilos en trop me donne à penser que je serais capable de vous rendre séduisante. N’avez-vous jamais pensé à prendre de l’exercice, à faire du sport, de la gymnastique ? Je concédai de mauvaise grâce qu’en effet on me l’avait ...