1. L'objet


    Datte: 07/01/2018, Catégories: ffh, hplusag, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, Oral 69, fdanus, fsodo, hdanus, hgode, hsodo, init,

    ... boutique. Sous ses doigts très fins, le sexe semblait énorme. Plus de 10 cm de diamètre, près de 30 cm de long. Elle ne parvenait pas à en faire le tour. Me fixant toujours, elle l’effleura du bout de ses doigts pour m’en faire valoir la douceur et me montrer qu’il était parfaitement lisse. Que j’aimais à cet instant ses ongles longs et la couleur du vernis qui les recouvrait. « Très réaliste » dit-elle en me montrant le gland dont l’artiste avait même reproduit le méat. Ayant retrouvé mon souffle, je lui répondis qu’en effet il était de belle facture et avec un sourire insistant, je lui dis qu’il avait du connaître bien des histoires. Elle ne parut pas se formaliser, ni de cette remarque, ni de ma mimique enjouée. Tout au contraire, elle entra dans le jeu. — « Effectivement, me dit-elle, bien qu’il soit plus lourd que ceux que l’on produit aujourd’hui et moins sophistiqué, son maniement ne doit pas être désagréable » Comme je lui faisais remarquer les fentes faites à la base de l’objet pour permettre le passage de courroies et les jeux saphiques, elle se contenta de dire qu’en plus des courroies, l’aide d’une ou de plusieurs mains devait être nécessaire et que, étant données ses dimensions, il ne lui semblait pas qu’il puisse être utilisé pour « tous les types de pénétration ». Une fois encore mon estomac se noua… Elle me disait cela avec tant de naturel et avec un tel sourire, qu’on aurait dit qu’elle avait été toute sa vie démonstratrice dans un sexe shop. J’essayais de ...
    ... ne rien laisser paraître de mon émoi, ni de l’excitation qui montait en moi en regardant ses doigts glisser le long du sexe blanc… Reprenant assurance, je fis un peu étalage de ma science. Je lui parlais des godemichets énormes décrits par Sade, j’évoquais mille contes du divan et le fait qu’écrire de la littérature érotique avait été un moyen pour bien des intellectuels de gagner leur vie à la veille de la Révolution. Bref, je me posais en homme de science. Et c’est en femme de science qu’elle me répondit, m’apprenant qu’elle venait de terminer sa maîtrise de lettres sur le roman libertin et que si elle maniait cet objet pour la première fois, elle en avait lu mille fois la description…. Diantre ! nous nous comprenions à demi-mots… Était-ce un rêve ? une illusion ? Que voulait-elle de moi ? Quand nous eûmes convenu du prix – c’était pour l’acheter que j’étais venu, imaginant son effet sur les visiteurs et les visiteuses de mon bureau – elle me signala un autre article de la même époque, plus petit qu’elle identifia comme étant « pour un usage anal ». Ce qui une nouvelle fois me mit assez mal à l’aise, sans que je ne pusse rien y faire. C’était fait… Je me ruinais et achetais les deux objets. Mais désormais mon désir n’était plus seulement d’acquérir un godemichet historique, mais de nouer des liens plus étroits avec cette jeune femme qui répondait, comme je l’avais appris, telle une héroïne de l’un de mes romans de prédilection, au doux prénom de Sophie, m’assurant au passage ...
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