1. L'objet


    Datte: 07/01/2018, Catégories: ffh, hplusag, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, Oral 69, fdanus, fsodo, hdanus, hgode, hsodo, init,

    ... que ses parents avaient hésité entre Juliette, Justine et Sophie et qu’elle était sur son état civil affublée des trois prénoms les plus licencieux de la littérature française, sans qu’au reste ces derniers – gens respectables s’il en est – ne se doutent de rien ! Comme j’allais sortir de la boutique et qu’il était 18 heures, je m’enhardis à lui proposer de boire un verre quand son travail s’achèverait, et comme dans un rêve, je l’entendis me dire de l’attendre au bar d’en face dans une demi-heure. L’invitation inespérée. Je traversais la rue le feu aux tempes et j’allais m’asseoir à une table, d’où on pouvait voir l’entrée de la boutique. J’essayais de lire le journal, mais aussitôt comme par magnétisme l’une de mes mains se retrouvait bientôt dans le sac à soupeser l’objet, à en prendre les formes. « Un peu d’action, nous sommes ici pour foutre ! » Toutes les histoires que j’avais lues me revenaient en mémoire et quand je fermais les yeux, je voyais se dessiner des figures de corps enchevêtrés défiants l’apesanteur et les limites de l’endurance humaine. Le regard halluciné, je ne voyais que des cons, des culs, des vits, des seins, des corps écartelés sous des pénétrations multiples… Je me sentais chaud, presque fiévreux, et la bière commandée ne me désaltérait pas, tout mon corps était tendu. Quant à mon sexe, il formait une bosse obscène que je n’arrivais pas à dissimuler… Évidemment, je l’attendais avec impatience mais sans assurance aucune. Après tout ne verrais-je pas ...
    ... bientôt débarquer à notre table son jeune ami, son père, le curé, ma femme, mes collègues, le président de l’université ? Et puis si nous restions seuls que se passerait-il ensuite ? À 18 h 30 pourtant je la vis à son tour franchir la rue et venir s’asseoir à ma table. Je remarquais aussitôt qu’elle avait troqué son jean pour une jupe légère et que son chemisier blanc était plus ouvert. Elle me sourit. — « Toujours content de l’achat me dit-elle » Et je bégayais de nouveau… Pour me ressaisir et reprendre la situation en mains, j’essayais l’humour. — « De toutes façons je suppose que les objets vendus ne sont ni repris ni échangés et qu’il n’y a pas de service après-vente. » D’un coup je me sentais mieux. Quand on peut faire de l’humour, c’est que l’on domine la situation ! Aussi imagine lecteur quelle ne fût pas ma sidération lorsqu’elle me dit sur un ton très aimable. — « C’est vrai qu’on n’a pas évoqué les conditions du service après-vente… J’en suis désolée, d’autant que je dois être aussi curieuse que vous des usages que l’on peut en faire. » Cette fois je crus que j’allais avaler ma bière de travers. Je la regardais pris par une sorte d’extase à laquelle en répondit par un sourire effronté. — « J’espère ne pas vous choquer, me dit-elle, j’ai tellement lu d’histoires et en vérité j’ai une expérience tellement réduite que je me sens désormais mal armée pour la poursuite de mes études en ce domaine… » Comme je bredouillais que bien sûr je la comprenais, que moi même… elle me ...
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