1. L'abolition des privilèges, notre jeu de la nuit du 4 août


    Datte: 09/01/2018, Catégories: fh, grp, hplusag, fplusag, jeunes, vacances, campagne, voyage, amour, jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme pied, massage, jeu,

    ... le chignon, hein ? Mais enfin, en disant à l’autre fille : ôte-toi de là que je m’y mette, ça marche parfois. Tu verras bien. Bon, Virginie, en piste !— J’y cours ! Elle trottine gracieusement. Je me ronge les sangs. Elle va sans doute chercher Olivier, ça me rassure. À moins que la chair fraîche d’un Julien lui fasse envie, à cette ogresse. Mais que ces trois minutes sont longues à s’écouler ! Me voici enfin dans l’escalier, le coeur battant à tout rompre. Première chambre, un corps est allongé, je tâte le visage. Mal rasé. Olivier ou Antoine, je pars. Chambre voisine, gros sourcils, oreilles décollées, Nicolas, je laisse. Chambre en face, cheveux courts, poitrine sans poils, excroissance sous l’oreille droite, pas besoin de toucher plus bas, il serait déçu si je restais, on se connaît tellement ! Un petit bisou accompagne mon murmure : — Bonne nuit, David ! Il se peut que je sois dans ses bras au petit matin. Il sentira Delphine ou Virginie, peut-être la rousse Nathalie, Isabelle sans doute. J’aurai sur ma peau du sperme de Julien, et de sa salive sur mes seins. Et de quelques autres si je me fatigue de Julien. Dans la chambre voisine deux corps sont enlacés. Une autre fille arrive, je me contenterai de ce qu’il y a dans la chambre suivante. Il s’agit d’un corps massif, de larges épaules, des poils sur le thorax. Des bras m’étreignent, une bouche cherche mes lèvres. — Ne me dis pas qui tu es, je veux deviner, murmure l’homme. Je me rappelle ma première année de Droit : ...
    ... "Qui ne dit mot consent." Oui, je consens à tout, à sa langue qui envahit ma bouche, à ses lèvres qui dévorent mes seins puis descendent sur mon bas-ventre. Au passage, la langue explore mon nombril. Je connais, c’est Olivier ! — J’adore ton odeur, Sophie. On m’a déjà dit ça. Moi, je ne déteste pas la sienne. — Viens, viens en moi, Olivier. Mais pas sans capote, quand même.— Bien sûr. C’est bien trop rapide, trois ou quatre va-et-vient, et son gémissement rauque, et moi qui reste en rade. — Attends, ne t’en va pas, ma chérie. Dans quelques minutes… Il dit ma chérie à toutes les filles, lui. Je pourrais le remettre en état, de la main et de la bouche. Mais Julien est peut-être encore seul, je m’esquive. — Oh non, reste, Sophie. Reste s’il te plaît. Ou reviens, alors. Reviens plus tard… Hein, tu reviendras ? Dans la chambre d’en face, deux corps et des gémissements. Dans la dernière un garçon attend, bras et jambes écartés, comme s’il était attaché par quatre câbles. Il a envie de se laisser faire. Je caresse un thorax sans poils, un ventre dur, les poils du pubis. Ma main entoure un bâton doux mais ferme. J’en prends possession. Quelqu’un s’approche, Nathalie sans doute. Elle voit bien que la place est prise. Non, elle ne le voit pas, il faut qu’elle touche pour s’apercevoir qu’on est déjà deux. Il est vrai que cette chambre est très obscure et que ses yeux n’ont pas eu le temps de s’habituer. — Oh pardon, s’excuse-t-elle. Et s’en va son odeur de rousse. Le garçon n’a pas bougé. ...