1. L'abolition des privilèges, notre jeu de la nuit du 4 août


    Datte: 09/01/2018, Catégories: fh, grp, hplusag, fplusag, jeunes, vacances, campagne, voyage, amour, jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme pied, massage, jeu,

    ... Ma bouche sur ses petits tétons, que je mordille. Le lobe de son oreille droite, aussi. Non, inutile qu’il tourne la tête, je délaisse ses lèvres. Plus tard… Je ne vais pas le sucer, on m’a déjà fait le coup de jouir trop vite. Mais je palpe les bourses. En chacune d’elles, la boule tourne lentement. Je sais leur fragilité, je me garde de leur faire du mal. Il relève les jambes, veut les passer autour de mes reins. Je refuse : — Non, c’est moi qui vais te faire l’amour. Tu n’as pas le droit de bouger. Il ne renâcle pas. L’étui déchiré par mes dents, le latex déroulé sur le mat je chevauche, me soulève et retombe, la poitrine penchée vers l’avant. Il devrait se saisir des pointes de mes seins. Il est vrai que je lui ai interdit de bouger. Il ne m’obéit que trop ! Je lui chuchote qu’il peut bouger, maintenant. — Ah, quand même ! Il me retourne comme une crêpe, une bouche vorace me dévore les lèvres, une langue envahit mon palais, deux mains brutales écartent mes cuisses et le poignard replonge brutalement dans le fourreau qu’il venait de quitter. Dieu, que c’est bon ! Il est en appui sur les coudes et les genoux, ses mains palpent mes seins, nos pubis se heurtent en cadence. Puis il se laisse retomber, se colle à moi, avance dans mon plus profond, ses mains pétrissant mes fesses. Et se soulève à nouveau, reprend ses va-et-vient si vigoureux. Oh oui, à ce garçon c’est sûr que je vais dire que je l’aime, que jamais encore je n’ai aimé quelqu’un comme cela… Mais non, je soupire, ...
    ... je geins, je grogne et je jouis, je jouis, je jouis ! Lui aussi, bien sûr, en balbutiant des mots gentils et en murmurant mon prénom. Mais qu’il ne sorte pas trop vite, surtout ! Qu’il ne bouge plus cependant, qu’il diminue de volume tout doucement et que je m’endorme la tête sur son épaule, une cuisse entre ses cuisses. Je n’irai pas dans une autre chambre cette nuit, ni aucune autre nuit. …Le corps a ses exigences triviales : il est environ trois heures du matin quand il faut que je me rende aux toilettes. J’ai dormi. Des mains m’ont tripotée, on m’a suggéré de laisser la place. Julien me serrait alors plus fort dans ses bras, et ordonnait qu’on nous laisse tranquilles. David sera jaloux que j’aie passé toute la nuit avec le même garçon, bien plus que si j’avais papillonné, il aura peur que j’en sois tombée amoureuse.Il y a du vrai, David. Et alors ? Et lui, que fait-il ? Suis-je jalouse, moi ? Un peu peut-être… Si Julien se réveille et que je le retrouve en larmes ?J’ai cru que tu étais partie dans une autre chambre, j’étais désespéré, oh mon amour. Ou si la place est prise, et qu’il me faille aller dans le lit tout chaud qu’un autre corps de fille viendra de quitter, pour me donner, comme on disait dans les siècles passés, pour me donner à un autre garçon ? Oh, un don éphémère, certes, mais je n’ai pas envie. D’ailleurs on ne se donne pas, on se prête, on se prête au jeu, voilà tout, on joue avec son corps, quitte à maltraiter son coeur. Je n’aurais pas dû tirer la chasse ...