La lune noire en taureau - Chapitre II Jane
Datte: 12/01/2018,
Catégories:
Partouze / Groupe
Bonjour, dit le randonneur en venant par la droite. - Bonjour », nous répondîmes en cœur. Tiens, pensais-je, c’est rare de rencontrer un beau randonneur. Il devait avoir la quarantaine. J’ai remarqué tout de suite son polo moulant. « Vous suivez le GR 72 ?, demanda-t-il intéressé. - Oui, nous rejoignons Barre des Cévennes où nous louons un gîte » répondis-tu. Dès les premiers instants, cet homme m’a troublé. Il dégageait une sensualité sauvage mais aussi rassurante. Je ne savais pas quoi, mais quelque chose m’attirait. Son côté baroudeur peut-être. Son type méditerranéen sûrement. « Vous faites le GR 72, demandas-tu ? - Je suis parti de St Laurent les Bains, j’ai gravi le Mont Lozère et je termine à Barre des Cévennes. La semaine a été épuisante, chaleur, orages. J’en ai plein les bottes ». A l’évidence, il avait besoin de repos. Nous avions à notre gîte un jacuzzi que nous mettions à l’honneur après chaque randonnée. Dans la continuité de ma pensée, je dis : « Au gîte, nous avons un jacuzzi, et c’est bien agréable pour délasser les jambes après la randonnée ! - Je vous envie ! » Un silence prolongea sa parole. Tu me regardais fixement comme si j’avais dit une bêtise. « Je m’appelle Jules, et vous ? - C’est Jane et moi Jim - Je suis d’Albi, et vous ? - Nous résidons à Jouy en Josas» La conversation s’engagea. Il me charmait. Ses doigts étaient longs, les ongles bien faits, ses mains fines, un peu poilue sur le dessus comme je les aime. Baroudeur peut-être, mais aussi ...
... éduqué, intarissable sur l’opéra. Il était propriétaire d’un commerce spécialisé dans le sport nature. Il avait aussi beaucoup d’humour, et nous fît rire plusieurs fois à nous raconter certains démêlés croustillants avec ses clientes. Jules s’écarta de nous pour rendre justice à dame nature. Je n’avais pas remarqué jusqu’à présent son jean qui moulait parfaitement ses fesses que l’on devinait musclée. « Jim, Comment le trouves-tu ? - Ouais, il semble sympa, et toi ? - Il est bel homme, en imaginant ce qu’il devait tenir dans sa main. - Quelle idée d’avoir parlé du jacuzzi, sur un ton de reproche. - S’il y a bien une personne qui mériterait d’y faire un petit séjour ce soir, c’est bien lui ! Répondis-je du tac au tac » Tu acquiesças d’un ton dubitatif. Jules revînt ver nous. Vraiment c’est un bel homme. Sa barbe de deux jours lui donnait un côté très sexy. Je lui ferais bien une gâterie, réprimant aussitôt cette pensée coupable. La faim commençait à me tenailler. Les hommes choisirent de s’arrêter près d’un petit cours d’eau. L’endroit était paisible et ombragé. C’était parfait pour pique-niquer. J’avais peut-être un peu trop bu de rosé. En tout cas, je n’avais plus aucune inhibition. Bien au contraire, une petite chaleur irradiait mon bas ventre. Quand Jules nous expliqua, en me regardant avec insistance, qu’à la fin de cette semaine d’abstinence forcée des plaisirs de la vie, il éprouvait le même sentiment d’excitation que les femmes le premier jour des soldes, j’ai senti sa ...