1. Trois mois de vacances


    Datte: 16/01/2018, Catégories: fh, hplusag, voyage, amour,

    ... détourne de ses peurs, mais foutrement frustrant pour moi. Merci, ma putain de morale. Si ça se limitait aux périodes où les éléments se déchaînent, passe encore. Cette belle jeune femme désirable, depuis notre mésaventure orageuse, se montre provocante à tout instant. Que je l’aie repoussée l’a flattée après l’épisode traumatisant avec son patron, mais l’a aussi blessée dans sa féminité. Enfin, c’est ce que je crois. Elle me le fait payer par des agaceries répétées. Des frôlements intempestifs, une main qui se pose sur la mienne innocemment, un sein qui s’appuie contre mon épaule, une robe qui monte un peu trop haut, des remarques suggestives dès que l’occasion se présente et surtout cette croupe qui ondule devant mes yeux exorbités. C’est devenu sa grande spécialité. Depuis sa dernière réplique le soir de l’orage, elle a aussi entrepris de tailler ma barbe ; nouveau prétexte à contacts ingénus et à papouilles « innocentes ». Mon désir d’elle grandit d’autant que ma frustration augmente. Je n’ose pas franchir le pas. D’ailleurs, je n’ai jamais fait le premier pas avec une nana. Je me suis toujours débrouillé pour que ce soit elle qui le fasse. Souvent la tension devient trop grande alors je me réfugie dans les toilettes pour me soulager. Au regard qu’elle me jette quand j’en sors, je subodore que la mâtine sait très bien ce que j’ai fait. Depuis quelques jours, elle a inventé un nouveau jeu. Sans que nous ayons décidé quoi que ce soit, nous continuons de dormir côte à côte. ...
    ... Chaque soir, avant de nous endormir, nous discutons. C’est devenu une habitude : nous établissons un bilan de la journée puis nous organisons celle du lendemain. Cela peut paraître puéril, mais au moment où la nuit nous envahit avec toutes les peurs inhérentes à notre situation, c’est tranquillisant. Durant ces discussions, elle s’allonge sur sa couche, vêtue d’un unique vêtement de nuit, chichement éclairée par la seule lumière produite par le feu dans la cheminée. Mai Line profite de cet éclairage ; elle se montre très expressive, exubérante. Je devine plus que je ne vois, un sein qui s’échappe de sa prison, une cuisse opportunément découverte, sans parler de ses expressions. Il arrive toujours un moment où sa nuisette lui tient trop chaud. Elle m’exhibe son buste dénudé. Elle sait pertinemment l’effet qu’elle produit, mais fait comme si de rien n’était. Nous continuons notre bavardage, parlant de tout et de rien, jusqu’à ce que ma perverse petite camarade se taise prise par le sommeil. C’est du moins ce qu’elle veut me faire croire. Fin de la première mi-temps. La seconde débute alors que je m’assoupis. Des soupirs de plus en plus ardents qui enflent, enflent. Quand elle pense que je suis éveillé, elle entame une danse satanique sous sa couverture. Dans la pénombre, ses hanches se soulèvent rythmiquement ; la position de son bras ne laisse aucun doute quant à l’occupation présumée de sa main. Je voudrais bien faire le mort, mais comme dit la chanson, Saint Éloi n’est pas ...
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