CINE PASSION : MA PREMIERE SEANCE (1)
Datte: 20/01/2018,
Catégories:
Gay
Je m’appelle Guillaume et j’ai 42 ans. A l’âge où la plupart les adolescents font avec délice l’expérience de leurs premiers émois sexuels, du premier baiser aux premières caresses malhabiles échangées en secret avec les petites copines, j’étais pour ma part affligé d’une timidité maladive. Bien que me sentant naturellement porté sur la gent féminine, je n’osais jamais franchir le pas, regardant avec douleur les objets de ma convoitise embrasser d’autres garçons plus audacieux tandis que me montait aux joues ce même rouge feu qui m’empourprait d’ordinaire lorsque mes tendres aveux s’étranglaient douloureusement dans ma gorge bien avant de franchir mes lèvres. Pourtant, les jeunes filles ne boudaient pas ma compagnie et je pense que j’ai, par manque de confiance en moi, perdu maintes occasions de m’adonner aux joies des amours adolescentes. Avec un peu de recul, il est en effet impossible de nier que mes cheveux blonds, mes petites taches de rousseur sur le nez et mes yeux verts constituaient des arguments de séduction que j’étais bien le seul – pauvre petit garçon trop sage – à ne pas considérer comme de sérieux atouts, m’obstinant à ne pas voir celles de mes copines de classe qui n’attendaient de moi qu’un mot, un geste d’encouragement pour se pendre à mon cou. Inutile de préciser que jusqu’à l’âge de 18 ans, j’eus tout le temps de devenir expert en techniques masturbatoires diverses, déployant des trésors de fantasmes et d’ingéniosité pour toujours accroître mon plaisir ...
... solitaire, à défaut de connaître ne serait-ce que la fraîcheur d’un baiser ou la sensation, que je devinais exquise, d’un autre corps se pressant contre le mien. Je venais d’atteindre mes 18 ans, donc, lorsque, brûlant toutes les étapes de l’apprentissage amoureux, et par des moyens que je n’avais jamais envisagés même dans mes fantasmes les plus fous, j’eus la révélation foudroyante d’un plaisir sexuel que je n’ai dès lors plus cessé de rechercher, oubliant toutes mes inhibitions et découvrant assez tardivement l’infinie richesse de mes goûts multiples pour les jeux sexuels les plus torrides. Ce soir-là, comme bien des soirs auparavant, j’avais décidé de me rendre, seul naturellement, au cinéma de mon quartier pour une petite séance avec supplément pop-corn... Peu de monde dans la salle, une rangée de fauteuils pour moi seul, un bon film sur l’écran... Tout était parfait. Au bout de dix minutes environ, un retardataire entra dans la salle, qu’il balaya du regard avant de se diriger vers ma rangée pour venir s’asseoir à côté de moi, m’obligeant à débarrasser son fauteuil de ma veste. Je pestai intérieurement contre cet individu qui avait justement choisi la place à ma gauche dans une salle quasiment déserte. Le type, un grand brun plutôt avenant d’une trentaine d’années environ, ôta son blouson de cuir et le posa sur ses genoux, puis étendit ses jambes contre le siège de devant. Une bouffée de parfum ou d’après-rasage assez agréable me parvint lorsqu’il s’installa. C’était déjà ...