CINE PASSION : MA PREMIERE SEANCE (1)
Datte: 20/01/2018,
Catégories:
Gay
... nageais en pleine confusion, comme désincarné... Moi, complexé et encore puceau, j’étais assis dans ce lieu public, oubliant tout des raisons qui m’y avaient conduit, bandant comme un âne cependant qu’un parfait inconnu me branlait doucement en me décalottant à fond, et lui rendant maladroitement la pareille. Son pouce venait parfois explorer le bout de mon gland gonflé pour y recueillir des perles de mouille qu’il étalait pour bien en lubrifier toute la surface. Novice discipliné, je calquai mes propres mouvements sur les siens, en un rythme lent que je devinais destiné à empêcher tout final trop rapide. Pourtant, je savais pertinemment que je risquais à relativement court terme de répandre ma semence un peu partout dans cet endroit peu propice à ce type de pollution. Je m’abandonnais de plus en plus, respirant vite et fort, frémissant à chaque coulissement du prépuce à la base de mon gland, accélérant sans m’en rendre compte mes caresses sur sa queue dont je peinais à évaluer la taille sous la veste, mais qui me semblait grossir encore entre mes doigts. Sa main quitta précipitamment mon sexe et vint se poser sur la mienne pour en arrêter l’ouvrage. Nous restâmes immobiles durant de longues minutes, tandis que le film, qui me semblait interminable, continuait d’égrener ses images vides de sens devant nos yeux brillants d’autres éblouissements. Puis le manège recommença. Puis cessa de nouveau. Puis reprit encore... Ma bite était douloureuse. Comme j’aurais voulu en finir... ...
... Jouir... Jouir à l’infini et faire jouir ce bienfaiteur inconnu pour le remercier... L’éternité s’acheva dans un générique de fin, comme il se doit. La salle se vida dès les premiers caractères, comme il se doit, et en un temps record compte tenu du faible effectif des spectateurs. L’homme se rajusta et me fit signe d’en faire autant. J’eus beaucoup de mal à faire rentrer ma queue toujours douloureuse et encore raide dans son écrin. Nos regards se croisèrent... Pour la première fois, je pus entendre le son de sa voix, lorsqu’il me proposa de m’emmener prendre un verre chez lui et conclure notre passionnante entrée en matière. Et pour la première fois, il put entendre la mienne murmurer un « oui » timide mais sans ambigüité. Il habitait à peine à 200 m du cinéma. Nous traversâmes une petite cour intérieure et entrâmes dans un petit appartement. Me guidant vers le séjour, il me fit asseoir sur le canapé. De verre, il n’y eut point. J’avais à peine débandé depuis que nous avions quitté la salle obscure, et son paquet était également assez proéminent... Nous reprîmes où nous en étions restés, mais cette fois, plus de vestes, de camouflages, d’artifices. Son jean vola rejoindre ses baskets et ses chaussettes au milieu de la pièce, bientôt rejoint son t-shirt et par mes propres vêtements qu’il m’ôta avec une impatiente dextérité. La sensation d’irréalité ne cessait de s’accroître. J’étais à présent nu contre un homme nu, humant son parfum entêtant tandis que ses lèvres s’écrasaient ...